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Afghanistan
Les Talibans (pachto: "étudiants en religion"): un mouvement nationaliste islamiste sunnite et pro-Pachtoune fondé en 1994 qui impose une stricte application de la charia.
Contexte et déroulement du conflit:
- Un pays avec une vaste diversité tribale et ethnique qui accède à l'indépendance en 1919.
- Une histoire marquée par des périodes de conflit continu; vers la fin du 20e siècle:
- 1979-1989: Invasion soviétique
- En décembre 1979, l'Union soviétique envahit l'Afghanistan pour soutenir le régime communiste en place.
- La guerre dure 9 ans et 2 mois et se solde par le retrait des troupes soviétiques en février 1989.
- 1989-1992: Guerre civile afghane
- Après le retrait soviétique, une guerre civile éclate entre le gouvernement communiste et les moudjahidines, eux-mêmes divisés (Pachtounes vs Tadjiks).
- Le commandant des Tadjiks, Massoud, devient ministre de la Défense.
- 1994: Création des Talibans
- Le mouvement taliban est fondé dans les écoles coraniques du Pakistan, où des jeunes réfugiés afghans sont recrutés.
- 1996-2001: Prise de contrôle par les Talibans
- En septembre 1996, les Talibans prennent le contrôle de Kaboul et proclament l'Émirat islamique d'Afghanistan.
- Ils imposent une version stricte de la loi islamique, interdisant l'éducation, le travail et les déplacements libres pour les femmes.
- Ils se rapprochent d'Al-Qaida et de son chef, Oussama ben Laden.
- 2001-2021: Intervention américaine, capitulation des Talibans et présence internationale
- En octobre 2001, les États-Unis et leurs alliés envahissent l'Afghanistan en réponse aux attentats du 11 septembre.
- Les Talibans sont rapidement chassés du pouvoir, mais une longue guerre d'insurrection s'ensuit.
- En 2014, les forces de l'OTAN commencent à se retirer d'Afghanistan.
- Depuis 2021: Reprise du contrôle par les Talibans et réinstauration d'un régime répressif
- En mai 2021, les troupes américaines et internationales commencent à se retirer d'Afghanistan.
- En août 2021, les Talibans reprennent le contrôle du pays.
- Ils réinstaurent un régime répressif, bafouant les droits des femmes et des minorités.
Conséquences et réponses internationales:
- Protestations de la société civile, notamment des femmes afghanes.
- Difficultés d'action sur le territoire afghan et de dialogue international avec les Talibans.
- La communauté internationale tente de s'engager avec les Talibans pour obtenir des améliorations humanitaires et sociales, mais les négociations sont difficiles.
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Conflit entre l’Inde et le Pakistan
Le conflit entre l’Inde et le Pakistan, débuté en 1947, est l’un des plus longs et des plus complexes de l’histoire contemporaine. Il se concentre principalement sur la région du Jammu-et-Cachemire, une zone frontalière située au nord de l’Inde, particulièrement contestée entre les deux nations. Les parties impliquées sont essentiellement les gouvernements de l’Inde et du Pakistan, mais aussi des interventions de groupes rebelles et l’attention de la communauté internationale.
CONTEXTE HISTORIQUE
Les antécédents du conflit remontent à la partition des Indes britanniques en 1947, qui a donné naissance à deux États indépendants : l’Inde, d’un côté, avec une majorité hindoue, et le Pakistan, de l’autre côté, avec une majorité musulmane. Cette partition a été marquée par de nombreuses violences (plus d’un million de victimes) et des déplacements massifs de population (près de 17 millions de personnes ont dû migrer d’un pays à l’autre). Au total, trois guerres majeures ont éclaté entre les deux pays : 1947-1949, 1965, 1971, exacerbant les tensions.
CAUSES DU CONFLIT
Les causes du conflit indo-pakistanais sont profondément enracinées dans des différences politiques, économiques, sociales, territoriales, ethniques, et religieuses. Politiquement et économiquement, les pays ont tous deux cherché à affirmer leur souveraineté, maximiser leur sécurité et leur influence régionale. Socialement, les différences ethniques et religieuses entre les populations hindoues et musulmanes ont souvent été exacerbées. Le Cachemire, avec sa majorité musulmane mais son appartenance historique à l’Inde, symbolise véritablement ces divisions. Ainsi, les revendications territoriales sur le Cachemire sont alimentées par des motifs historiques, stratégiques, et démographiques, faisant de cette région un point d’ébullition constant.
ACTEURS PRINCIPAUX
Les gouvernements de l’Inde et du Pakistan sont au cœur du conflit, chacun soutenant sa revendication sur le Cachemire. Par ailleurs, des groupes rebelles cachemiris, tels que le Jammu et Kashmir Liberation Front, cherchent soit l’indépendance de la région, soit son rattachement au Pakistan, ce qui ajoute une couche de complexité au conflit. Sur le plan international, l’ONU a tenté à plusieurs reprises de faciliter des résolutions pacifiques, notamment par le biais de résolutions du Conseil de sécurité (18 résolutions furent adoptées par le CS entre 1947 et 1971, ayant toutefois plus ou moins d’impact sur l’apaisement des tensions), et l’envoi de mission d’observation. D’autres organisations internationales et pays ont également tenté de jouer le rôle de médiateur dans le conflit, notamment les États-Unis, la Chine, et la Russie.
DÉROULEMENT DU CONFLIT
- Août 1947 : Acte d’Indépendance de l’Inde et la Partition du sous-continent indien.
- Octobre 1947-Décembre 1948 : Première guerre indo-pakistanaise, aussi appelée guerre du Cachemire, déclenchée par l’invasion du Cachemire par des tribus pakistanaises. Elle aboutit à un partage de facto de la région du Cachemire, délimité par une ligne de cessez-le-feu imposée par l’ONU. Ainsi, pas de résolution sur la question de l’appartenance du Cachemire, la région reste divisée et le conflit en suspens.
- 1965 : Deuxième guerre indo-pakistanaise déclenchée par des tensions et des infiltrations dans la région du Cachemire, exacerbant les revendications territoriales non résolues depuis la première guerre. Affrontements intenses entre les deux nations, aboutissant à un cessez-le-feu négocié par l’ONU et la signature de l’accord de paix de Tashkent entre le Pakistan et l’Inde. Cependant, toujours pas de solution définitive quant au problème du Cachemire.
- 3-16 décembre 1971 : Troisième guerre indo-pakistanaise, aussi connue sous le nom de guerre de libération du Bangladesh, a en fait abouti à la sécession du Pakistan oriental, devenu le Bangladesh. Déclenchée par l’intervention de l’Inde dans la guerre civile pakistanaise en soutenant les indépendantistes bengalis du Pakistan oriental, cette guerre a considérablement affaibli le Pakistan, tout en renforçant la position régionale de l’Inde.
- Juillet 1972 : Signature de l’accord de Simla entre l’Inde et le Pakistan visant à établir une paix durable et à normaliser les relations entre les deux pays. Définition de la ligne de contrôle au Cachemire comme une nouvelle frontière de facto et engagement des deux parties à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques, bien que la question du statut final du Cachemire n’ait pas été résolue.
- 1998 : Les deux gouvernements réalisent plusieurs essais nucléaires (cinq fois plus destructifs que les bombes nucléaires américaines de 1945) : trois pour l’Inde et cinq pour le Pakistan. Réponse internationale particulièrement négative, notamment des États-Unis qui ont appliqué des sanctions économiques aux deux pays.
- Mai-juillet 1999 : Crise de Kargil : affrontement militaire intense dans les hauteurs du Cachemire, déclenché par l’infiltration de troupes pakistanaises et de militants islamistes du côté indien de la ligne de contrôle. Inquiétude globale d’une escalade militaire entre les deux puissances nucléaires.
- Novembre 2008 : Attaques de Mumbai : attaques terroristes menées par dix terroristes pakistanais du groupe Lashkar-e-Taiba. Grave détérioration des relations indo-pakistanaises suite à cet événement.
- Février 2019 : Affrontements aériens suite à un attentat-suicide revendiqué par un groupe islamiste pakistanais, qui tue 40 paramilitaires indiens au Cachemire.
CONSÉQUENCES
Les conséquences du conflit sont lourdes : depuis 1947, les guerres et affrontements ont causé la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes, militaires et civils. Lors de la partition de 1947, environ 14 millions de personnes ont été déplacées, ce qui apparaît comme l’un des plus grands mouvements de population de l’Histoire. Au Cachemire, les violences ont entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes, principalement des hindous fuyant les persécutions des militants séparatistes. Les infrastructures civiles comme les maisons, écoles, et hôpitaux ont souvent été prises pour cibles ou endommagées par les combats. L’économie du Cachemire, en particulier, a été dévastée par des décennies de conflit, affectant des secteurs clés comme l’agriculture. Politiquement, le conflit a entraîné une course aux armements entre les deux pays, augmentant ainsi les risques d’une confrontation dévastatrice. Socialement, le conflit a exacerbé les divisions communautaires et alimenté un nationalisme exacerbé des deux côtés. Les relations indo-pakistanaises restent tendues, ce qui empêche une réelle coopération régionale et nuit aux échanges économiques. Le Cachemire, notamment, continue de souffrir de violences, de violations des droits de l’homme, et d’instabilité politique.
RÉPONSES INTERNATIONALES
La communauté internationale a été impliquée dans le conflit indo-pakistanais à plusieurs niveaux. L’ONU a joué un rôle clé dès le début en adoptant des résolutions appelant à un cessez-le-feu et à un référendum au Cachemire. Cependant, ces efforts ont souvent été entravés par des désaccords politiques entre les membres permanents du Conseil de sécurité, notamment pendant la Guerre froide. Les États-Unis, l’Union soviétique (puis la Russie), et la Chine ont tous joué un rôle dans le conflit, soit en soutenant l’un des deux pays, soit en essayant d’apaiser les tensions. Les États-Unis ont particulièrement oscillé entre le soutien au Pakistan et le développement de liens plus étroits avec l’Inde. Parallèlement, des organisations régionales comme l’Association sud-asiatique pour la coopération régionale (ASACR) ont tenté de promouvoir le dialogue et la coopération, mais sans résultat efficace. Après les essais nucléaires des deux pays en 1998, la communauté internationale s’est davantage préoccupée des risques d’une guerre nucléaire. Des sanctions économiques ont été imposées, mais ont progressivement été levées à mesure que les deux pays ont amélioré leurs relations avec les pays occidentaux. Dans les années 2000, la communauté internationale a appelé à une reprise du dialogue bilatéral et à une résolution pacifique du conflit, tout en exprimant sa préoccupation face aux violations des droits de l’homme au Cachemire. Néanmoins, malgré ces efforts, le conflit reste largement irrésolu, soulignant les limites de l’influence internationale face à des différends enracinés et des intérêts nationaux divergents.
Conflit entre l’Inde et le Pakistan
Le conflit entre l’Inde et le Pakistan, débuté en 1947, est l’un des plus longs et des plus complexes de l’histoire contemporaine. Il se concentre principalement sur la région du Jammu-et-Cachemire, une zone frontalière située au nord de l’Inde, particulièrement contestée entre les deux nations. Les parties impliquées sont essentiellement les gouvernements de l’Inde et du Pakistan, mais aussi des interventions de groupes rebelles et l’attention de la communauté internationale.
CONTEXTE HISTORIQUE
Les antécédents du conflit remontent à la partition des Indes britanniques en 1947, qui a donné naissance à deux États indépendants : l’Inde, d’un côté, avec une majorité hindoue, et le Pakistan, de l’autre côté, avec une majorité musulmane. Cette partition a été marquée par de nombreuses violences (plus d’un million de victimes) et des déplacements massifs de population (près de 17 millions de personnes ont dû migrer d’un pays à l’autre). Au total, trois guerres majeures ont éclaté entre les deux pays : 1947-1949, 1965, 1971, exacerbant les tensions.
CAUSES DU CONFLIT
Les causes du conflit indo-pakistanais sont profondément enracinées dans des différences politiques, économiques, sociales, territoriales, ethniques, et religieuses. Politiquement et économiquement, les pays ont tous deux cherché à affirmer leur souveraineté, maximiser leur sécurité et leur influence régionale. Socialement, les différences ethniques et religieuses entre les populations hindoues et musulmanes ont souvent été exacerbées. Le Cachemire, avec sa majorité musulmane mais son appartenance historique à l’Inde, symbolise véritablement ces divisions. Ainsi, les revendications territoriales sur le Cachemire sont alimentées par des motifs historiques, stratégiques, et démographiques, faisant de cette région un point d’ébullition constant.
ACTEURS PRINCIPAUX
Les gouvernements de l’Inde et du Pakistan sont au cœur du conflit, chacun soutenant sa revendication sur le Cachemire. Par ailleurs, des groupes rebelles cachemiris, tels que le Jammu et Kashmir Liberation Front, cherchent soit l’indépendance de la région, soit son rattachement au Pakistan, ce qui ajoute une couche de complexité au conflit. Sur le plan international, l’ONU a tenté à plusieurs reprises de faciliter des résolutions pacifiques, notamment par le biais de résolutions du Conseil de sécurité (18 résolutions furent adoptées par le CS entre 1947 et 1971, ayant toutefois plus ou moins d’impact sur l’apaisement des tensions), et l’envoi de mission d’observation. D’autres organisations internationales et pays ont également tenté de jouer le rôle de médiateur dans le conflit, notamment les États-Unis, la Chine, et la Russie.
DÉROULEMENT DU CONFLIT
- Août 1947 : Acte d’Indépendance de l’Inde et la Partition du sous-continent indien.
- Octobre 1947-Décembre 1948 : Première guerre indo-pakistanaise, aussi appelée guerre du Cachemire, déclenchée par l’invasion du Cachemire par des tribus pakistanaises. Elle aboutit à un partage de facto de la région du Cachemire, délimité par une ligne de cessez-le-feu imposée par l’ONU. Ainsi, pas de résolution sur la question de l’appartenance du Cachemire, la région reste divisée et le conflit en suspens.
- 1965 : Deuxième guerre indo-pakistanaise déclenchée par des tensions et des infiltrations dans la région du Cachemire, exacerbant les revendications territoriales non résolues depuis la première guerre. Affrontements intenses entre les deux nations, aboutissant à un cessez-le-feu négocié par l’ONU et la signature de l’accord de paix de Tashkent entre le Pakistan et l’Inde. Cependant, toujours pas de solution définitive quant au problème du Cachemire.
- 3-16 décembre 1971 : Troisième guerre indo-pakistanaise, aussi connue sous le nom de guerre de libération du Bangladesh, a en fait abouti à la sécession du Pakistan oriental, devenu le Bangladesh. Déclenchée par l’intervention de l’Inde dans la guerre civile pakistanaise en soutenant les indépendantistes bengalis du Pakistan oriental, cette guerre a considérablement affaibli le Pakistan, tout en renforçant la position régionale de l’Inde.
- Juillet 1972 : Signature de l’accord de Simla entre l’Inde et le Pakistan visant à établir une paix durable et à normaliser les relations entre les deux pays. Définition de la ligne de contrôle au Cachemire comme une nouvelle frontière de facto et engagement des deux parties à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques, bien que la question du statut final du Cachemire n’ait pas été résolue.
- 1998 : Les deux gouvernements réalisent plusieurs essais nucléaires (cinq fois plus destructifs que les bombes nucléaires américaines de 1945) : trois pour l’Inde et cinq pour le Pakistan. Réponse internationale particulièrement négative, notamment des États-Unis qui ont appliqué des sanctions économiques aux deux pays.
- Mai-juillet 1999 : Crise de Kargil : affrontement militaire intense dans les hauteurs du Cachemire, déclenché par l’infiltration de troupes pakistanaises et de militants islamistes du côté indien de la ligne de contrôle. Inquiétude globale d’une escalade militaire entre les deux puissances nucléaires.
- Novembre 2008 : Attaques de Mumbai : attaques terroristes menées par dix terroristes pakistanais du groupe Lashkar-e-Taiba. Grave détérioration des relations indo-pakistanaises suite à cet événement.
- Février 2019 : Affrontements aériens suite à un attentat-suicide revendiqué par un groupe islamiste pakistanais, qui tue 40 paramilitaires indiens au Cachemire.
CONSÉQUENCES
Les conséquences du conflit sont lourdes : depuis 1947, les guerres et affrontements ont causé la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes, militaires et civils. Lors de la partition de 1947, environ 14 millions de personnes ont été déplacées, ce qui apparaît comme l’un des plus grands mouvements de population de l’Histoire. Au Cachemire, les violences ont entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes, principalement des hindous fuyant les persécutions des militants séparatistes. Les infrastructures civiles comme les maisons, écoles, et hôpitaux ont souvent été prises pour cibles ou endommagées par les combats. L’économie du Cachemire, en particulier, a été dévastée par des décennies de conflit, affectant des secteurs clés comme l’agriculture. Politiquement, le conflit a entraîné une course aux armements entre les deux pays, augmentant ainsi les risques d’une confrontation dévastatrice. Socialement, le conflit a exacerbé les divisions communautaires et alimenté un nationalisme exacerbé des deux côtés. Les relations indo-pakistanaises restent tendues, ce qui empêche une réelle coopération régionale et nuit aux échanges économiques. Le Cachemire, notamment, continue de souffrir de violences, de violations des droits de l’homme, et d’instabilité politique.
RÉPONSES INTERNATIONALES
La communauté internationale a été impliquée dans le conflit indo-pakistanais à plusieurs niveaux. L’ONU a joué un rôle clé dès le début en adoptant des résolutions appelant à un cessez-le-feu et à un référendum au Cachemire. Cependant, ces efforts ont souvent été entravés par des désaccords politiques entre les membres permanents du Conseil de sécurité, notamment pendant la Guerre froide. Les États-Unis, l’Union soviétique (puis la Russie), et la Chine ont tous joué un rôle dans le conflit, soit en soutenant l’un des deux pays, soit en essayant d’apaiser les tensions. Les États-Unis ont particulièrement oscillé entre le soutien au Pakistan et le développement de liens plus étroits avec l’Inde. Parallèlement, des organisations régionales comme l’Association sud-asiatique pour la coopération régionale (ASACR) ont tenté de promouvoir le dialogue et la coopération, mais sans résultat efficace. Après les essais nucléaires des deux pays en 1998, la communauté internationale s’est davantage préoccupée des risques d’une guerre nucléaire. Des sanctions économiques ont été imposées, mais ont progressivement été levées à mesure que les deux pays ont amélioré leurs relations avec les pays occidentaux. Dans les années 2000, la communauté internationale a appelé à une reprise du dialogue bilatéral et à une résolution pacifique du conflit, tout en exprimant sa préoccupation face aux violations des droits de l’homme au Cachemire. Néanmoins, malgré ces efforts, le conflit reste largement irrésolu, soulignant les limites de l’influence internationale face à des différends enracinés et des intérêts nationaux divergents.
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CONFLIT HAUT-KARABAGH
Dates et durée du conflit : Le conflit du Haut-Karabagh a débuté en février 1988 avec des tensions et affrontements entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises. La guerre entre 1991 et 1994 s'est terminée par un cessez-le-feu en mai 1994. Une escalade majeure en septembre 2020 a marqué une nouvelle phase de combats qui a duré jusqu'à l'instauration d'un cessez-le-feu en novembre 2020. À nouveau, en 2023, une intervention militaire azérie, puis un cessez-le-feu annoncé en septembre.
Lieux du conflit : Le conflit a principalement eu lieu dans la région du Haut-Karabagh, située dans le Caucase du Sud. Cette région montagneuse est disputée entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Les principales parties impliquées sont l'Azerbaïdjan et l'Arménie, ainsi que la population arménienne du Haut-Karabagh. Des acteurs régionaux et internationaux jouent des rôles dans le conflit.
Contexte Historique
- 1921: L'URSS rattache le Haut-Karabagh à l'Azerbaïdjan. Mais le rattachement de cette enclave à l'Azerbaïdjan n'a jamais été reconnu par les Arméniens.
- Février 1988: Le Haut Karabagh rompt avec l'Azerbaïdjan soviétique et s'autoproclame République socialiste soviétique (RSS) d'Arménie, ouvrant un cycle d'affrontements entre Azéris et Arméniens.
- 2 septembre 1991: Le Haut-Karabagh déclare son indépendance à l'égard de Moscou:
- Décembre 1991: un référendum confirme la DUI
- Le territoire refuse de faire partie de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie.
- 26 novembre 1991: Déclenchement de la première guerre par l'Azerbaïdjan comme réaction à la déclaration d'indépendance : il occupe militairement le Haut-Karabagh. L'Arménie répond en s'engageant contre l'Azerbaïdjan.
- En 1994 (fin de la guerre) : Erevan contrôle une grande partie de l'enclave et 7 districts à majorité azérie. En mai 1994, la Russie orchestre le cessez-le-feu entre les deux belligérants.
- Entre 1994-2020: nombreux affrontements entre les deux pays. Le Haut-Karabagh soutient son indépendance, mais en réalité bénéficie du soutien constant de l'Arménie.
- Septembre 2020: L'Azerbaïdjan attaque le Haut-Karabagh. Grâce au soutien de la Turquie, Bakou prend rapidement le dessus.
Causes du Conflit
Facteurs politiques : Alimentées par des revendications contradictoires de souveraineté sur la région disputée du Haut-Karabagh entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Les changements politiques en Union soviétique, notamment la perestroïka et la glasnost, ont également joué un rôle.
Facteurs économiques : La région du Haut-Karabagh est riche en pétrole et gaz, ce qui a accru l'intérêt économique des parties en conflit pour son contrôle. L'instabilité économique dans la région a exacerbé les tensions entre les communautés.
Facteurs sociaux : Les tensions ethniques et religieuses entre les populations arménienne et azérie ont été alimentées par des siècles de coexistence sous différentes influences politiques et culturelles.
Problèmes territoriaux et ethniques : La question territoriale est au cœur du conflit, avec des revendications concurrentes sur le contrôle du Haut-Karabagh, peuplé majoritairement d'Arméniens mais situé à l'intérieur des frontières de l'Azerbaïdjan.
Autres facteurs déclencheurs : Des événements spécifiques, tels que le vote du Haut-Karabagh pour son rattachement à l'Arménie en 1988 et le massacre de civils dans des villes comme Soumgaït, ont contribué à l'escalade du conflit en déclenchant des représailles et des contre-mesures de la part des parties adverses.
Acteurs Principaux
Gouvernements
- Azerbaïdjan : Le gouvernement azerbaïdjanais, dirigé par le président Ilham Aliyev, est l'un des principaux acteurs du conflit, revendiquant la souveraineté sur la région du Haut-Karabagh.
- Arménie : Le gouvernement arménien, dirigé par le Premier ministre Nikol Pashinyan, soutient les revendications d'autodétermination des Arméniens du Haut-Karabagh et fournit un soutien militaire et diplomatique à cette région.
Organisations internationales impliquées :
- ONU : L'ONU a été impliquée dans la médiation et le suivi du conflit, notamment par le biais du groupe de Minsk, co-dirigé par la Russie, les États-Unis et la France.
- OSCE : L'OSCE a également été impliquée dans les efforts de médiation et de surveillance du cessez-le-feu dans la région du Haut-Karabagh.
- UE : L'UE a joué un rôle de soutien diplomatique et financier dans la résolution du conflit, notamment en fournissant une aide humanitaire et en soutenant des initiatives de dialogue entre les parties.
Déroulement du Conflit
- Décembre 2022 : Des civils azerbaïdjanais bloquent le corridor de Lachine, empêchant l'accès au Haut-Karabagh pour les forces de maintien de la paix russes et les convois de la Croix-Rouge.
- Juillet 2023 : Bakou ferme totalement le corridor de Lachine, invoquant la nécessité de stopper le trafic d'armes et la contrebande.
- Août 2023 : L'Arménie demande une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU, mais aucune solution n'est trouvée.
- Septembre 2023 : À la suite des élections présidentielles au Haut-Karabagh, Bakou lance une intervention militaire qualifiée d'anti-terroriste après la mort de six personnes dans une explosion de mines. Un cessez-le-feu est annoncé entre les forces du Haut-Karabagh et les forces azerbaïdjanaises.
Conséquences humanitaires dévastatrices pour les populations civiles :
- Les habitants de l'enclave du Haut Karabagh sont restés pendant des mois privés d'approvisionnement en eau, en nourriture, en gaz et en électricité.
- Plus de 100 000 Arméniens du Haut-Karabagh ont fui l'enclave vers l'Arménie.
- Au moins 32 morts et plus de 200 blessés (selon Erevan) Le corridor de Lachine est bloqué, privant ainsi les habitants du Haut-Karabagh de leur liberté d'aller et venir. Le seul organisme humanitaire international disposant d'un accès au Haut-Karabagh est le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Le 25 juillet 2023, il a indiqué ne pas avoir été en mesure d'acheminer l'aide humanitaire pour le corridor de Lachine.
Une réaction de la communauté internationale dépendante des intérêts nationaux Interventions militaires étrangères :
- Turquie : envoie de mercenaires et d'armes au front pour aider l'Azerbaïdjan.
- Arménie : a refusé d'envoyer des soldats pour aider le Haut-Karabagh.
- Israël : son aide sous forme de renseignements et de matériels militaires à l'Azerbaïdjan a été décisive, car l'Azerbaïdjan a utilisé nombreuses de ces armes durant le conflit.
- Russie : alliée de l'Arménie, mais elle est affaiblie par la guerre en Ukraine. L'Arménie a également un fort ressentiment à son égard, dénonçant son incapacité à maintenir la paix et à empêcher le blocage du corridor de Lachine comme l'intervention azerbaïdjanaise.
Sanctions économiques : l'UE a condamné l'agression, mais n'a pas pris de mesures de rétorsion. Ses tentatives pour désamorcer le conflit ont été infructueuses. Les eurodéputés demandent des sanctions économiques et commerciales ainsi que la suspension de toutes les relations bilatérales avec Bakou. Mais cela est resté sans suite. Nombreux autres pays ont pris position (la France, les États-Unis…) et condamnent l'opération militaire de Bakou dans l'enclave, mais n'apportent pas de soutien matériel ou économique. On constate une impuissance des instances internationales à régler durablement le conflit du fait des blocages et des divergences d'intérêts des puissances extérieures. Malgré les multiples protestations occidentales, l'absence de mesures concrètes ne fait que renforcer le sentiment d'un Occident impuissant. Les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU se sont réunis et ont déclaré que seul un dialogue de bonne foi serait la seule manière d'établir une paix durable.
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CONFLIT HAUT-KARABAGH
Dates et durée du conflit : Le conflit du Haut-Karabagh a débuté en février 1988 avec des tensions et affrontements entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises. La guerre entre 1991 et 1994 s'est terminée par un cessez-le-feu en mai 1994. Une escalade majeure en septembre 2020 a marqué une nouvelle phase de combats qui a duré jusqu'à l'instauration d'un cessez-le-feu en novembre 2020. À nouveau, en 2023, une intervention militaire azérie, puis un cessez-le-feu annoncé en septembre.
Lieux du conflit : Le conflit a principalement eu lieu dans la région du Haut-Karabagh, située dans le Caucase du Sud. Cette région montagneuse est disputée entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Les principales parties impliquées sont l'Azerbaïdjan et l'Arménie, ainsi que la population arménienne du Haut-Karabagh. Des acteurs régionaux et internationaux jouent des rôles dans le conflit.
Contexte Historique
- 1921: L'URSS rattache le Haut-Karabagh à l'Azerbaïdjan. Mais le rattachement de cette enclave à l'Azerbaïdjan n'a jamais été reconnu par les Arméniens.
- Février 1988: Le Haut Karabagh rompt avec l'Azerbaïdjan soviétique et s'autoproclame République socialiste soviétique (RSS) d'Arménie, ouvrant un cycle d'affrontements entre Azéris et Arméniens.
- 2 septembre 1991: Le Haut-Karabagh déclare son indépendance à l'égard de Moscou:
- Décembre 1991: un référendum confirme la DUI
- Le territoire refuse de faire partie de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie.
- 26 novembre 1991: Déclenchement de la première guerre par l'Azerbaïdjan comme réaction à la déclaration d'indépendance : il occupe militairement le Haut-Karabagh. L'Arménie répond en s'engageant contre l'Azerbaïdjan.
- En 1994 (fin de la guerre) : Erevan contrôle une grande partie de l'enclave et 7 districts à majorité azérie. En mai 1994, la Russie orchestre le cessez-le-feu entre les deux belligérants.
- Entre 1994-2020: nombreux affrontements entre les deux pays. Le Haut-Karabagh soutient son indépendance, mais en réalité bénéficie du soutien constant de l'Arménie.
- Septembre 2020: L'Azerbaïdjan attaque le Haut-Karabagh. Grâce au soutien de la Turquie, Bakou prend rapidement le dessus.
Causes du Conflit
Facteurs politiques : Alimentées par des revendications contradictoires de souveraineté sur la région disputée du Haut-Karabagh entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Les changements politiques en Union soviétique, notamment la perestroïka et la glasnost, ont également joué un rôle.
Facteurs économiques : La région du Haut-Karabagh est riche en pétrole et gaz, ce qui a accru l'intérêt économique des parties en conflit pour son contrôle. L'instabilité économique dans la région a exacerbé les tensions entre les communautés.
Facteurs sociaux : Les tensions ethniques et religieuses entre les populations arménienne et azérie ont été alimentées par des siècles de coexistence sous différentes influences politiques et culturelles.
Problèmes territoriaux et ethniques : La question territoriale est au cœur du conflit, avec des revendications concurrentes sur le contrôle du Haut-Karabagh, peuplé majoritairement d'Arméniens mais situé à l'intérieur des frontières de l'Azerbaïdjan.
Autres facteurs déclencheurs : Des événements spécifiques, tels que le vote du Haut-Karabagh pour son rattachement à l'Arménie en 1988 et le massacre de civils dans des villes comme Soumgaït, ont contribué à l'escalade du conflit en déclenchant des représailles et des contre-mesures de la part des parties adverses.
Acteurs Principaux
Gouvernements
- Azerbaïdjan : Le gouvernement azerbaïdjanais, dirigé par le président Ilham Aliyev, est l'un des principaux acteurs du conflit, revendiquant la souveraineté sur la région du Haut-Karabagh.
- Arménie : Le gouvernement arménien, dirigé par le Premier ministre Nikol Pashinyan, soutient les revendications d'autodétermination des Arméniens du Haut-Karabagh et fournit un soutien militaire et diplomatique à cette région.
Organisations internationales impliquées :
- ONU : L'ONU a été impliquée dans la médiation et le suivi du conflit, notamment par le biais du groupe de Minsk, co-dirigé par la Russie, les États-Unis et la France.
- OSCE : L'OSCE a également été impliquée dans les efforts de médiation et de surveillance du cessez-le-feu dans la région du Haut-Karabagh.
- UE : L'UE a joué un rôle de soutien diplomatique et financier dans la résolution du conflit, notamment en fournissant une aide humanitaire et en soutenant des initiatives de dialogue entre les parties.
Déroulement du Conflit
- Décembre 2022 : Des civils azerbaïdjanais bloquent le corridor de Lachine, empêchant l'accès au Haut-Karabagh pour les forces de maintien de la paix russes et les convois de la Croix-Rouge.
- Juillet 2023 : Bakou ferme totalement le corridor de Lachine, invoquant la nécessité de stopper le trafic d'armes et la contrebande.
- Août 2023 : L'Arménie demande une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU, mais aucune solution n'est trouvée.
- Septembre 2023 : À la suite des élections présidentielles au Haut-Karabagh, Bakou lance une intervention militaire qualifiée d'anti-terroriste après la mort de six personnes dans une explosion de mines. Un cessez-le-feu est annoncé entre les forces du Haut-Karabagh et les forces azerbaïdjanaises.
Conséquences humanitaires dévastatrices pour les populations civiles :
- Les habitants de l'enclave du Haut Karabagh sont restés pendant des mois privés d'approvisionnement en eau, en nourriture, en gaz et en électricité.
- Plus de 100 000 Arméniens du Haut-Karabagh ont fui l'enclave vers l'Arménie.
- Au moins 32 morts et plus de 200 blessés (selon Erevan) Le corridor de Lachine est bloqué, privant ainsi les habitants du Haut-Karabagh de leur liberté d'aller et venir. Le seul organisme humanitaire international disposant d'un accès au Haut-Karabagh est le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Le 25 juillet 2023, il a indiqué ne pas avoir été en mesure d'acheminer l'aide humanitaire pour le corridor de Lachine.
Une réaction de la communauté internationale dépendante des intérêts nationaux Interventions militaires étrangères :
- Turquie : envoie de mercenaires et d'armes au front pour aider l'Azerbaïdjan.
- Arménie : a refusé d'envoyer des soldats pour aider le Haut-Karabagh.
- Israël : son aide sous forme de renseignements et de matériels militaires à l'Azerbaïdjan a été décisive, car l'Azerbaïdjan a utilisé nombreuses de ces armes durant le conflit.
- Russie : alliée de l'Arménie, mais elle est affaiblie par la guerre en Ukraine. L'Arménie a également un fort ressentiment à son égard, dénonçant son incapacité à maintenir la paix et à empêcher le blocage du corridor de Lachine comme l'intervention azerbaïdjanaise.
Sanctions économiques : l'UE a condamné l'agression, mais n'a pas pris de mesures de rétorsion. Ses tentatives pour désamorcer le conflit ont été infructueuses. Les eurodéputés demandent des sanctions économiques et commerciales ainsi que la suspension de toutes les relations bilatérales avec Bakou. Mais cela est resté sans suite. Nombreux autres pays ont pris position (la France, les États-Unis…) et condamnent l'opération militaire de Bakou dans l'enclave, mais n'apportent pas de soutien matériel ou économique. On constate une impuissance des instances internationales à régler durablement le conflit du fait des blocages et des divergences d'intérêts des puissances extérieures. Malgré les multiples protestations occidentales, l'absence de mesures concrètes ne fait que renforcer le sentiment d'un Occident impuissant. Les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU se sont réunis et ont déclaré que seul un dialogue de bonne foi serait la seule manière d'établir une paix durable.
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Le Burkina Faso contre le terrorisme islamiste.
- Dates et durée du conflit : 23 août 2015 - en cours : 8 ans et 6 mois.
- Lieux du conflit : les attaques djihadistes touchent la capitale mais aussi, majoritairement, le Nord du pays, frontalier avec le Mali.
Causes du conflit
- Instabilité politique :
- Le 11 décembre 1958, le Burkina Faso obtient son indépendance, dénommé alors République de Haute-Volta.
- Coups d’État de 1966 à 1987 :
- Le 4 janvier 1966, le lieutenant-colonel Sangoulé Lamizana succède au premier président de la Haute-Volta à la suite d'un soulèvement populaire.
- Le 25 novembre 1980, un coup d'État militaire porte le colonel Saye Zerbo au pouvoir.
- Saye Zerbo est renversé en 1982 par un coup d'État militaire qui place Jean-Baptiste Ouédraogo à la tête de l'État, avec le capitaine Thomas Sankara comme Premier ministre.
- Le 4 août 1983, Thomas Sankara mène un nouveau coup d'État et fonde le Conseil national de la révolution, orienté vers le marxisme. Le 2 août 1984, Sankara rebaptise le pays Burkina Faso.
- Le capitaine Blaise Compaoré prend le pouvoir lors d'un coup d'État le 15 octobre 1987. Au cours de ces événements, son prédécesseur Thomas Sankara aurait été assassiné.
- Gouvernance de Blaise Compaoré et régime de transition (avant et après):
- Révolte populaire de 2014 : le 30 octobre 2014, des manifestations de masse éclatent à travers le pays, principalement à Ouagadougou, contre un projet de modification de la constitution visant à permettre à Compaoré de se maintenir au pouvoir. Compaoré est forcé à démissionner.
- 31 octobre 2014 : création d'un gouvernement de transition dont l'objectif est un retour à l'ordre constitutionnel.
- Tentative de coup d’État : le 17 septembre 2015, des militaires du Régiment de sécurité présidentielle retiennent en otage le président et le Premier ministre et annoncent la dissolution du gouvernement transitoire. Gilbert Diendéré, ancien chef d'état-major de l'ancien président Blaise Compaoré, se proclame chef d’État.
- Le 23 septembre 2015, le président de la transition annonce la fin du coup d'État et reprend son poste.
- Le 30 novembre 2015, à la suite des élections présidentielles, Roch Marc Christian Kaboré est élu au premier tour, président du Burkina Faso : fin du gouvernement transitoire.
- Instabilité régionale (Sahel et plus particulièrement au Mali) : Les attaques islamistes au Burkina Faso sont en partie liées à l'instabilité dans la région du Sahel, en particulier à la suite de la guerre au Mali en 2012. Les groupes armés qui ont été chassés du Mali ont fui vers les pays voisins, y compris le Burkina Faso, où ils ont continué à opérer et à recruter.
Acteurs principaux
- Gouvernement burkinabè et forces de sécurité du Burkina Faso
- Groupes islamistes armés :
- Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, JNIM) : fusion d’Ansar Dine, d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), entre autres. Ils prêtent allégeance à Al-Qaïda.
- Ansarul Islam : actif au Burkina Faso et au Mali qui apparaît en décembre 2016.
- Potentiellement Boko Haram (allégeance à l’État islamique - Daech)
- Forces internationales :
- Force conjointe du G5 Sahel : initiative régionale de sécurité composée de troupes provenant du Burkina Faso, du Mali, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad.
- Force Barkhane : opération militaire française lancée en août 2014 dans le cadre de la lutte contre les groupes armés terroristes au Sahel. Elle déploie des troupes françaises dans la région, y compris au Burkina Faso.
- Force Sabre : composée de 300 à 400 soldats. Unité militaire qui a mené des opérations ciblées au Sahel dans la lutte contre le djihadisme depuis 2009.
- Opération Takuba : il s'agit d'une force militaire européenne composée de troupes spéciales de plusieurs pays européens, notamment la France, la Suède, l'Estonie, la Tchéquie, et d'autres, déployée dans la région du Sahel pour fournir un soutien opérationnel et tactique aux forces locales.
- Wagner : présence présumée depuis 2023. Rumeurs sur la présence du groupe paramilitaire russe Wagner au Burkina Faso. La Russie juge sans fondements ces rumeurs. Mais des vidéos montrant des paramilitaires russes au Burkina Faso ont pourtant circulé sur les réseaux sociaux.
- Organisations internationales impliquées :
- ONU : La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) joue un rôle crucial dans le maintien de la sécurité et de la stabilité dans la région du Sahel (bien qu’elle place son focus sur le Mali).
- Union africaine : L'UA soutient les efforts de médiation et de diplomatie pour résoudre les conflits au Burkina Faso et dans la région du Sahel.
- Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
- Union européenne : L'UE fournit un soutien financier et technique au Burkina Faso pour renforcer ses capacités en matière de sécurité, de développement et de gouvernance.
- Banque mondiale et Fonds monétaire international : Aide financière.
- Croix-Rouge, Médecins Sans Frontières et autres : Aide humanitaire essentielle aux populations.
- Groupes d'autodéfense communautaires : Koglweogo ou « gardiens de la brousse » : groupes d'autodéfense communautaires qui sont originaires du Burkina Faso. Ils se sont formés en réponse à l'insécurité croissante dans certaines régions du pays. Cependant, au fil du temps, leur rôle s'est élargi pour inclure la lutte contre les activités des groupes armés terroristes.
Déroulement du conflit
Le conflit au Burkina Faso contre le terrorisme est généralement caractérisé par une combinaison de batailles entre les forces de sécurité et les groupes terroristes, ainsi que des attaques souvent perpétrées de manière aléatoire par ces groupes djihadistes contre des civils, des installations gouvernementales, et des forces de sécurité. Ces attaques peuvent prendre la forme d'embuscades, d'attaques de villages, d'attaques contre des postes de sécurité, et d'autres formes d'actions violentes. Exemples :
- En 2016, le nombre d'attaques djihadistes a connu une hausse avec l'apparition d'Ansarul Islam. Ce mouvement agit dans les régions frontalières entre le Mali et le Burkina Faso. Le 16 décembre 2016, Ansarul Islam a perpétré l'attaque de Nassoumbou (commune au nord), causant la mort de 12 soldats de l'armée burkinabè.
- Entre le 27 mars et le 31 mai 2017 : opération Panga. Mobilise 1 300 soldats des forces armées maliennes, burkinabèes et françaises contre les djihadistes d'Ansarul Islam. 200 suspects sont arrêtés, certains sont tués. Évènements notables : → Le 23 janvier 2022 : l'armée renverse le président Roch Marc Christian Kaboré lors d'un coup d'État. → novembre 2022 : le gouvernement recrute 90 000 volontaires, les volontaires pour la défense de la patrie (VDP). → janvier-février 2023 : départ de la force Sabre (France) du Burkina Faso.
- Le 15 avril 2023 : attaque à Aoréma (nord du pays) entraîne la mort de 40 soldats et miliciens. 5 jours plus tard, en représailles à cette attaque, des militaires du bataillon d'intervention rapide (BIR) massacrent au moins 136 à 200 habitants du village de Karma.
- Le 7 février 2024 : dans la région de l'Est, un village est attaqué par des djihadistes, causant la mort d'environ 50 civils et miliciens des VDP.
Bilan humain
- Pertes humaines : Entre le 4 avril 2015 et le 31 mai 2020, l'observatoire pour la démocratie et les droits de l'homme (ODDH) répertorie :
- 436 militaires burkinabè tués et 310 blessés par les djihadistes.
- 1 219 civils tués et 349 blessés par les djihadistes.
- 588 civils tués par les forces armées burkinabèes. Au début de décembre 2023, l'ONG Armed Conflict Location & Event Data Project a estimé que le conflit avait causé plus de 17 000 décès depuis 2015, dont au moins 6 000 depuis le début de l'année 2023. Début mars 2024, ce chiffre est monté à 20 000 morts.
- Déplacements de population : Le 11 octobre 2019, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a signalé que les violences dans le nord du Burkina Faso ont entraîné le déplacement de 486 000 personnes. La majorité des réfugiés ont fui vers les grandes villes du centre du pays, tandis que 16 000 ont cherché refuge à l'étranger.
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Conflit Russo-Ukrainien
Le conflit a commencé le 20 février 2014 et s'est considérablement accentué à partir du 24 février 2022 lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Il se déroule principalement sur le territoire ukrainien et notamment dans les oblasts de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijjia.
Des tensions historiques entre l'Ukraine et la Russie : un conflit qui a débuté dès 2014
- 7 février 2010 : Viktor Ianoukovitch, candidat pro-russe, est élu président de l'Ukraine et succède au président pro-européen Viktor Iouchtchenko.
- 2013 : Ianoukovitch renonce à signer l'accord d'association entre l'Ukraine et l'UE et se rapproche de la Russie dans le cadre du projet d'Union économique eurasiatique (UEEA).
- Entre le 21 novembre 2013 et le 22 février 2014, l'« Euromaïdan », manifestations pro-européennes, voit le jour. Puis, le 22 février, le président Ianoukovitch est destitué.
- De février au 18 mars, la Russie profite de l'instabilité pour pénétrer militairement en Crimée, territoire ukrainien majoritairement peuplé de pro-russes, et l'annexe.
- Les républiques de Donetsk et Louhansk proclament leur indépendance et entrent en guerre avec le reste de l'Ukraine : c'est la guerre du Donbass.
Des causes multiples du conflit
- Cause ethnique : La présence de populations pro-russes en Ukraine, essentiellement dans les régions du Donbass, de la Crimée et des oblasts de Zaporijjia et Kherson.
- Cause politique : La volonté de devenir une puissance impériale, volonté soutenue par Vladimir Poutine qui souhaite reconstituer l'URSS. Par ailleurs, il craint le développement de la démocratie ukrainienne et le rapprochement de l'Ukraine avec l'OTAN et l'UE.
- De multiples enjeux :
- Enjeux géoéconomiques : L'Ukraine constitue un grenier à céréales (« grenier de l'Europe »), dispose de centres industriels ainsi que d'un bassin minier.
- Enjeux énergétiques : Les principaux gazoducs passent par l'Ukraine et celle-ci dispose de centrales nucléaires.
Les acteurs principaux
- Les forces armées de la Fédération de Russie et les forces armées ukrainiennes sont les actrices traditionnelles de cette guerre.
- Une société militaire privée (SMP) Wagner, considérée comme étant une branche du ministère de la Défense de la Fédération de Russie, mais avec qui Poutine niait tous liens, est également impliquée.
- Des forces extérieures participent aussi à cette guerre.
- Les forces tchétchènes de l'organisation pro-russe Kadyrovtsy combattent aux côtés de l'armée russe.
- Les forces tchétchènes du bataillon Dkikhar combattent aux côtés des forces ukrainiennes.
- La Biélorussie joue aussi un rôle en permettant à la Russie de lancer son invasion depuis son territoire notamment.
Les principaux événements
- 24 février 2022 : Invasion de l'Ukraine par la Russie.
- 04 avril 2022 : Découverte du massacre de Boutcha.
- 1er août 2022 : Début de la bataille de Bakhmout.
- 20 mai 2023 : Bakhmout est capturée par les Russes après une bataille.
- 30 septembre 2022 : Annexion de quatre oblasts par la Russie (Donetsk, Kherson, Louhansk, Zaporijjia).
- 08 octobre 2022 : 1ère attaque du pont de Crimée.
- 21 février 2022 : Reconnaissance par la Russie des républiques populaires de Donetsk et Louhansk.
Les conséquences
- Pertes humaines et déplacements de populations :
- 10.382 civils tués côté ukrainien selon le HCNUDH.
- 31.000 soldats ukrainiens et 71.000 soldats russes seraient morts selon un bilan ukrainien.
- 7,7 millions d'Ukrainiens ont été déplacés à l'intérieur du pays.
- 5,2 millions d'Ukrainiens ont fui vers d'autres pays, dont la Pologne et la Moldavie.
- Destructions matérielles :
- Selon l'ONU, au 15 février 2024, la guerre russo-ukrainienne avait occasionné 152 milliards de dollars de dommages directs aux bâtiments et infrastructures ukrainiennes.
- Conséquences en Occident :
- Renforcement des candidats à l'adhésion à l'OTAN.
- Renforcement de la solidarité européenne (par le biais de fournitures d'armes, de l'accueil des réfugiés, etc.).
- Conséquences économiques :
- Effondrement de 29% du PIB ukrainien.
- Inflation.
- Hausse du prix du gaz, de l'énergie et des matières premières.
- Conséquences sociales :
- Crise humanitaire puisque des milliers d'Ukrainiens sont privés d'électricité et de chauffage.
- Environ 40% de la population ukrainienne aurait besoin d'aide.
Les réponses internationales
- Aides à l'Ukraine :
- L'UE a soutenu l'Ukraine à hauteur de 85 milliards d'euros d'aide.
- Le 15 novembre 2022, le Conseil de l'Union européenne a lancé une campagne permettant de former 40.000 soldats ukrainiens.
- Envoi d'armes par de nombreux pays.
- Sanctions économiques contre la Russie :
- Interdiction d'exportation de certains biens/services vers la Russie et d'importation depuis la Russie.
- La Banque européenne d'investissement a été invitée à suspendre la signature de nouvelles opérations de financement dans la Fédération de Russie, etc.
- Sanctions diplomatiques contre la Russie :
- 16 mars 2022 : Le Comité des Ministres a décidé que la Russie cesserait d'être membre du Conseil de l'Europe.
- 07 avril 2022 : Vote de l'AGNU pour la suspension de la Russie du Conseil des droits de l'homme.
- 16 septembre 2022 : La Russie cesse d'être Haute Partie contractante à la Convention européenne des droits de l'homme.
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Conflit Taïwan/Chine
Contexte historique
- 1684 : Après avoir été une colonie néerlandaise et espagnole, Taïwan intègre l'empire chinois.
- 1895 : À la suite de la première guerre sino-japonaise, la Chine cède l'île au Japon.
- 1945 : Défaite du Japon après la Seconde Guerre mondiale. Taïwan est rétrocédé à la Chine.
- 1947 : Début de la guerre civile entre le Parti communiste chinois (PCC) et le parti nationaliste Kuomintang.
- 1949 :
- Mao Zedong, victorieux, proclame la République populaire de Chine à Pékin.
- Tchang Kaï-chek se replie à Taïwan avec ses troupes et environ 1,5 million de partisans et y établissent le gouvernement de la République de Chine en exil, par opposition à la République populaire.
- Pékin et Taipei ont tous deux la prétention d'incarner la Chine dans sa totalité.
- Années 1950s :
- Dans un premier temps, de nombreux pays reconnaissent Taïpei comme représentant légitime de la Chine.
- 1971 : La plupart de ces États reviennent sur leur position et reconnaissent Pékin. Taïwan perd son siège à l'ONU au profit de la Chine.
- Années 1990s : Intensification de la menace d'une invasion venant de Pékin face à Taïwan.
- 2016 : Élection de Tsai Ing-wen (PDP), prônant ouvertement une prise de distance avec Pékin. Cela contribue à accroître les tensions entre Taïwan et Pékin.
Pourquoi la Chine revendique-t-elle la souveraineté sur Taïwan ?
- Prétendue légitimité historique
- Dimensions stratégiques :
- Savoir-faire technologique remarquable des entreprises taïwanaises (notamment dans la production des semi-conducteurs)
- Meilleur accès au Pacifique et possibilité d'atteindre la côte ouest des États-Unis avec des sous-marins à propulsion nucléaire
- Extension de la zone économique exclusive
- Fragilisation de la présence militaire américaine dans la région, qui menace l'accès de la Chine aux routes commerciales
Statut actuel
- La Chine considère Taïwan comme une province sécessionniste et s'est engagée à la réunifier, si nécessaire par la force.
- Les dirigeants taïwanais affirment que Taïwan est un État souverain.
- Taïwan réunit tous les éléments formels constitutifs d'un État (territoire, population, pouvoir politique organisé) mais il manque la reconnaissance par les autres États de son existence, nécessaire à toute relation diplomatique.
- Treize États reconnaissent officiellement Taïwan.
- La plupart des pays se contentent de l'ambiguïté actuelle et maintiennent des relations informelles avec Taïwan sans reconnaître son indépendance.
La position ambigüe des États-Unis
- Années 1970 : Les États-Unis rompent leurs liens avec Taipei en faveur de Pékin.
- Soutien à la politique “d’une seule Chine” (à distinguer du principe d’une seule Chine revendiqué par Pékin)
- Signature de trois communiqués conjoints avec la République populaire de Chine entre 1972 et 1982.
- Maintien des relations avec Taïwan
- Signature du Taiwan Relations Act avec l’île
- Principal allié de l’île en l’aidant logistiquement et financièrement, notamment par l’octroi d’armes
- Action militante pour une résolution pacifique du conflit
- Opposition constante à une utilisation de la force par Pékin pour “récupérer Taïwan”
Les élections présidentielles de 2024
- Enjeu majeur pour le futur de Taïwan
- Débats centrés sur la question de l’identité nationale taïwanaise
- Élection de Lai Ching-te (PDP), successeur de Tsai Ing-wen, grand défenseur de la souveraineté de Taïwan
- Perte de la majorité au Parlement au profit du Kuomintang, davantage favorable à des relations diplomatiques avec la Chine
- Victoire du PDP témoignant de la volonté des Taiwanais de défendre l’indépendance de l’île et une identité nationale propre
Une invasion de Taïwan par la Chine possible ?
- La Chine proclame son principe « d'une seule Chine » et affirme sa « mission historique » d'« une réunification complète de Taiwan à la Mère Patrie ».
- Xi Jinping a ordonné à l'armée chinoise de se préparer à prendre Taïwan d'ici 2027 - par la force le cas échéant.
- La Chine renforce sa puissance militaire, envoie quotidiennement des avions de combat autour de Taïwan et des vaisseaux dans les eaux taïwanaises.
Avis d'experts
- Invasion à court terme hautement improbable selon de nombreux experts.
- Risques trop importants pour la Chine :
- Enlisement militaire en cas de guerre pouvant affaiblir le discours de Xi Jinping.
- Défaite chinoise face à une île bien équipée et aidée par les États-Unis serait catastrophique pour Pékin.
- L'exemple de la Russie en Ukraine montre les risques d'une agression (sanctions économiques et atteinte à la réputation).
- Une déclaration officielle d'indépendance par Taïwan pourrait pousser la Chine à déclencher un conflit.
Le conflit entre Taïwan et la Chine reste une source de tension majeure en Asie. La volonté de la Chine de "réunifier" Taïwan et la détermination de Taïwan à défendre son indépendance créent une situation instable. Les agissements militaires croissants de la Chine et l'ambiguïté de la position américaine maintiennent l'incertitude quant à l'évolution future de ce conflit.
Les FARC en Colombie
Parties principales impliquées :
- Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC : “Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia”)
- L’Armée de libération nationale (ELN : “Ejército de Liberación Nacional”)
- Les Autodéfenses unies de Colombie (AUC : “Autodefensas Unidas de Colombia”)
- Un conflit interne et violent qui dure depuis 60 ans : la Colombie tente de trouver la paix, mais celle-ci reste difficile et incertaine.
Contexte, déroulement et conséquences du conflit
- 20e siècle : guerre civile de 10 ans, "La Violencia" (environ 300 000 personnes meurent)
o Cette guerre a été déclenchée par l'assassinat en 1948 de Jorge Eliecer Gaitan (candidat présidentiel populaire pour le Parti libéral) et elle pousse à la création de milices d'autodéfense.
o Clivages sociaux : conflit autour de l’injustice entre petits paysans et grands propriétaires terriens → contrôle du pays par des guérillas paysannes communistes qui réclament des réformes agraires.
- 1964 : fondation des FARC (idéologie marxiste-léniniste)
o Objectif initial : lutte contre les niveaux écrasants d'inégalité en Colombie (de vastes étendues de terres étaient possédées par une élite, car l'État colombien les avait vendues à des propriétaires privés à la fin du 19e et au début du 20e siècle).
o Organisation : en petits groupes tactiques qui constituent des unités de combat organisées en blocs régionaux (mobilisation de combattants venant de communautés rurales pauvres).
o Actions : comme par exemple des enlèvements, attaques de postes de police et de bases militaires, explosion de l’infrastructure publique colombienne, bombardement de clubs sociaux → évolution de leurs modes opératoires pour réclamer, en recourant à la violence, un changement de gouvernement qui donne davantage de pouvoir au peuple.
o Considérées en 2001 comme terroristes par les États-Unis et par l’Union Européenne
o Financement : les revenus du trafic de drogue (la Colombie comme principal producteur de cocaïne dans le monde), la vente d’or et de pierres précieuses.
- Évolution des FARC
o Déclin du nombre de combattants actifs : d’environ 20 000 en 2000 à environ 6 000 autour de 2016 (découpage partiel de leur base populaire).
o Transition du leadership : Manuel Marulanda (jusqu’en 2008), Alfonso Cano (jusqu’en 2011), Rodrigo Londono Echeverri alias "Timochenko" (depuis 2011). o Essai de paix (1982-86) : Durant la présidence de Belisario Betancur, le climat est davantage à la négociation (ex. signature d’un cessez-le-feu en 1984, qui ne sera malheureusement pas respecté longtemps).
o Aggravation du conflit (2002-10) : Durant la présidence d’Alvaro Uribe, l’enlèvement le plus important jamais réalisé par les FARC, celui d’Ingrid Betancourt (franco-colombienne et candidate à la présidentielle qui est enlevée en pleine jungle colombienne durant 6 ans), a eu lieu. → Affaiblissement du mouvement guérillero FARC par les offensives menées par Uribe (ex. renforcement des moyens des AUC).
o 2017 : transformation en parti politique (depuis 2021 appelé “Parti des Communs”) après la signature de l’accord de paix.
- Automne 2016 : accord de paix entre les FARC et le gouvernement colombien
o L’accord prévoyait un processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants des FARC. Ils ont dû remettre leurs armes aux Nations Unies et ils ont rejoint un programme de réintégration dans la société civile. En contrepartie, le gouvernement s’engageait à aménager des zones de normalisation rurale transitoire (“ZVTN”) dans lesquelles exclusivement des guérilleros démobilisés ont été accueillis.
o Apparition de tensions entre le gouvernement, la mission des NU et les FARC et retards dans la mise en œuvre de l’accord : Les FARC se montraient réticentes à déposer leurs armes tant que le gouvernement n’avait pas rempli ses obligations. Afin d’éviter tout blocage et risque d’escalade, les parties ont décidé de repousser de 3 mois les délais initialement fixés (jusqu’en août 2017).
o Mécontentement du côté du peuple colombien : vote contre l’accord avec 50,23% → L’accord de paix stipulait que ceux des FARC qui avouaient leurs crimes pourraient éviter la prison. Une grande partie du peuple colombien n'était pas prête à pardonner si facilement aux anciens guérilleros.
- Au cœur du conflit :
o Victimes : au total, elles se chiffrent à environ 220 000 personnes tuées et 6 millions de personnes déplacées (dont 80% des civils) entre 1964 et 2016 par les FARC.
o De nouveaux groupes émergent à la place des FARC : L’EMC (“Estado Mayor Central”) est considéré comme un groupe dissident des FARC. La violence reste présente dans le pays, et créer une paix durable et stable reste une tâche difficile.
- Échec de l’accord de paix?
o Des anciens combattants dissidents des FARC ont refusé d’accepter l’accord et ont menacé d’autres anciens membres des FARC, chassé des ZVTN et évité leurs déplacements
o Le changement de gouvernement en 2018, avec Iván Duque du parti de droite comme président, a eu pour conséquence que certains éléments clés de l’accord (redistribution des terres, réforme de la Colombie rurale) ont été ignorés.
o Depuis la présidence “de gauche” de Gustavo Petro (août 2022), la mise en œuvre de l’accord a été promise à nouveau, voire la création d’une “paix totale” et donc la recherche d’accords de paix supplémentaires avec d’autres groupes armés (ex. avec l’EMC ou l’ELN).
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République Démocratique du Congo du Congo
Depuis près de trois décennies, une guerre civile oppose des groupes rebelles armés au gouvernement au sein de la République Démocratique du Congo (RDC). Cette zone est le théâtre d'affrontements entraînant des milliers de morts, un sujet souvent négligé par les médias.
Un peu d'histoire :
Pour comprendre ce conflit, il est essentiel de remonter plus d'un siècle en arrière, à l'époque où le Kongo était un royaume. Ce royaume fut divisé en deux par les puissances coloniales belges et françaises, tracées le long de l'immense fleuve Congo lors de la Conférence africaine de Berlin en 1884-1885. Cette division fut officialisée, laissant naître la République française et l'Association internationale africaine (dirigée par le roi des Belges Léopold II). Le Congo français obtint son indépendance en 1960, communément appelé Congo-Brazzaville, tandis que le Congo belge accéda à l'indépendance le 30 juin 1960.
Deux principales sources de tensions :
Dans un contexte propice au conflit, marqué par une instabilité institutionnelle, une grande pauvreté, et des tensions ethniques, deux facteurs majeurs alimentèrent la crise :
- Les séquelles du Génocide des Tutsis : En 1994 au Rwanda, les inégalités entre les ethnies hutus et tutsis déclenchèrent un génocide, faisant plus de 800 000 victimes. Suite à cela, des réfugiés hutus fuyant les représailles arrivèrent au Zaïre (ancien nom de la RDC), provoquant des tensions avec le gouvernement rwandais.
- La convoitise des ressources : La RDC, riche en ressources naturelles, notamment dans la région des grands lacs, est convoitée pour ses minerais tels que l'or, le coltan et le diamant.
Conflits :
Première guerre (1996-1997) :
Ce conflit naît du désir du Rwanda d'éradiquer les camps hutus au Zaïre et de s'emparer des ressources. Le Rwanda et l'Ouganda envahissent le Zaïre, aidant Laurent-Désiré Kabila à renverser le président Mobutu. Kabila rebaptise alors le Zaïre en République Démocratique du Congo.
Seconde guerre (1998-2003) :
Héritière de la première, la seconde guerre voit une montée de la délinquance et la naissance de groupes rebelles cherchant à prendre le pouvoir. Ces conflits désorganisés, caractérisés par des violations des droits de l'homme, sont soutenus par le Rwanda, bien que le gouvernement le nie.
Bien que la guerre soit officiellement terminée, des affrontements entre la milice nationale et les groupes rebelles persistent, plongeant le pays dans l'insécurité. Les accords de paix se font et se défont. Le grand groupe rebelle M23 (Mouvement du 23 mai), qui avait précédemment pris la ville de Goma, la capitale des régions de l’Est et qui était déclaré dissolu depuis 2012, a repris service depuis 2021 et continue encore actuellement de gagner sur terrain en RDC.
Conséquences et bilan humain :
Depuis ses débuts, on estime que cette guerre a causé la mort d'au moins 6 millions de personnes, principalement par la famine et la maladie, et 4 millions ont été déplacées. Les femmes sont particulièrement touchées par la prostitution et le viol, utilisés massivement comme armes de guerre. La situation sanitaire est catastrophique, avec de nombreuses épidémies, et les enfants ne peuvent plus fréquenter l'école.
Réponses internationales :
Pour répondre à ce conflit, l'ONU a créé la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) en 1999, visant à stabiliser le régime et à instaurer la paix. Diverses ONG telles que la Croix-Rouge, Médecins Sans Frontières, et Amnesty International apportent un soutien humanitaire en fournissant des soins médicaux, de la nourriture et des abris.
La Cour pénale internationale enquête également sur les crimes de guerre liés à ce conflit.
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CONFLIT CHYPRE - TURQUIE
- Dates et durée du conflit: débute dans les années 1950 avec des affrontements intercommunautaires entre les Chypriotes Grecs et Turcs. Depuis lors, les tensions persistent jusqu'à aujourd'hui, avec une invasion de l’île en 1974 par la Turquie.
- Lieu du conflit: l'île de Chypre
- Parties impliquées: Chypre (gouvernement de la République de Chypre), la Turquie, la République Turque de Chypre du Nord (RTCN, reconnue uniquement par la Turquie), la Grèce, et les Nations Unies.
Contexte Historique:
- Antécédents menant au conflit: Les tensions entre les communautés chypriotes grecque et turque ont émergé au 19e siècle dans le contexte de colonisation britannique de l’île. En 1950, alors que Chypre luttait pour son indépendance du Royaume-Uni, les désaccords sur la gouvernance et la représentation politique ont exacerbé ces tensions.
- Référendum pour l’unification de Chypre avec la Grèce de 1950: 95,79 % pour et 4,21% contre. La minorité turque refuse l’unification, craignant que cela n'entraîne une domination politique des Chypriotes Grecs. Les Chypriotes Grecs partagent depuis toujours la même langue, culture, traditions que la Grèce et ainsi militaient depuis longtemps pour cette unification.
- Indépendance de Chypre par le RU: Chypre devient indépendante dans la cadre de la Conférence de Zurich-Londres (1960), qui a conduit à la création de la République de Chypre et à la rédaction de la nouvelle Constitution. Cette conférence a rassemblé la Grèce, la Turquie, le RU. La Constitution, qui établissait une république bi-communautaire avec des garanties pour les droits des communautés grecque et turque de l'île, a rapidement échoué en raison des tensions intercommunautaires.
- Intervention militaire de la Turquie, 1963: la Constitution échoue rapidement en raison de désaccords politiques. La Turquie saisit l’opportunité du contexte critique pour envahir le pays, en se justifiant par l’Accord de Zurich-Londres. Cependant, elle ne fait pas que protéger la minorité turque, mais bombarde une partie de l’île.
- Cependant, l'intervention turque a plutôt contribué à intensifier les tensions et à aggraver le conflit, marquant le début d'une période de troubles et d'instabilité à Chypre.
Déroulement du conflit:
- Coup d’Etat, 15 juillet 1974: face à l’inaction du gouvernement pour unifier Chypre avec la Grèce, des éléments nationalistes chypriotes grecs, avec le soutien de la Junte militaire au pouvoir en Grèce, mènent un coup d'État visant à renverser le gouvernement chypriote, alors dirigé par le président Chypriote Grec, Makarios III. Le coup d'État a été motivé par des aspirations à l'unification de Chypre avec la Grèce, une idée soutenue par la population chypriote grecque et le gouvernement grec. Le coup d'État a exacerbé les tensions entre les Chypriotes grecs et turcs.
- Opération militaire turque, 20 juillet 1974 (“Atilla I”): elle invoquait comme prétexte l’Accord de Zurich-Londres, qui lui conférait le droit d'intervenir pour protéger les intérêts turcs à Chypre.
- Seconde opération turque (“Atilla II”), 14 août 1974: lancée par l’armée turque sur Lefke et Famagouste, par laquelle ils occupent 38% de l’île.
- Les intentions réelles de la Turquie se sont dévoilées par la suite, puisqu’elle occupe toujours militairement la partie Nord de l’île et puisqu’elle a envoyé des civils Turcs de la Turquie pour s’installer définitivement sur l’île.
Causes du Conflit:
- Facteurs politiques, sociaux: Les aspirations nationales divergentes des Chypriotes grecs et turcs, ainsi que les rivalités politiques internes, ont joué un rôle majeur dans le déclenchement et la perpétuation du conflit. Les disparités sociales et culturelles ont contribué aux tensions.
- Problèmes territoriaux, ethniques : Les revendications sur la souveraineté, les droits politiques, et la sécurité des communautés grecque et turque, ainsi que les revendications territoriales dans le contexte de la géopolitique régionale
- Autres facteurs déclencheurs: La montée du nationalisme chypriote grec et turc, les interventions externes, notamment de la Grèce et de la Turquie, et les échecs des négociations pour une réconciliation intercommunautaire.
Acteurs Principaux
- Gouvernements: La République de Chypre, dirigée par les Chypriotes grecs, et la République turque, qui soutient la RTCN.
- Groupes Rebelles: La RTCN, autoproclamée et soutenue par la Turquie, qui contrôle le tiers nord de l'île.
- Organisations Internationales impliquées: Les Nations Unies, qui ont déployé une force de maintien de la paix (UNFICYP) depuis 1964, ainsi que l'Union européenne, qui a un intérêt en tant que membre de la partie sud de l'île.
Conséquences
- Pertes humaines: Des milliers de morts et de disparus : aujourd’hui on découvre encore les corps des civils tués.
- Déplacements massifs de populations: des milliers de Chypriotes grecs réfugiés habitant dans la partie Nord ont perdu leur maisons et leurs biens pour échapper à l’occupation turque. Ces familles sont toujours dans l’attente d’un retour dans leurs foyers d’origine.
- Division de facto l’île en deux parties distinctes: la partie Nord, contrôlée par la RTCN, reconnue uniquement par la Turquie, et la partie libre (Sud), où se trouve la République de Chypre, gouvernée par les Chypriotes grecs.
- Création de la “ligne verte”: une frontière physique qui divise toujours l’île
- Création de la RTCN: mais c’est un État fantôme, illégal, reconnu seulement par la Turquie.
Réponses Internationales:
- Assistance militaire grecque : certains soldats Grecs sont venus aider aux côtés des Chypriotes Grecs, cependant cela n’a pas réussi à empêcher l’occupation.
- Sanctions économiques contre la Turquie: imposées par certains pays et organisations internationales. Cependant, ces sanctions n’ont pas été efficaces
- Mission de maintien de la paix par les Nations Unies: les NU ont joué un rôle central dans la médiation du conflit, notamment par le biais de la mission de maintien de la paix, l'UNFICYP, déployée sur l'île depuis 1964. Les pourparlers de paix ont été régulièrement organisés sous l'égide de l'ONU, bien que les résultats aient été mitigés.
- Adoption de plusieurs résolutions par le Conseil de Sécurité:
- Condamne l’invasion turque et appelle au retrait des troupes turques
- Interdiction de reconnaître la RTCN, affirmant l'unité et l'intégrité territoriale de la République de Chypre.
- Union européenne: soutient les pourparlers de paix et facilite les relations intercommunautaires. Toutefois, malgré les efforts de l’UE, la question chypriote reste un point en tension sans réponse. Par ailleurs, la question chypriote reste l’obstacle majeur pour l’adhésion de la Turquie à l’UE.
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ÉTHIOPIE : La guerre du Tigré
L'Éthiopie est marquée par une guerre intra-éthiopienne dans la région du Tigré depuis le 4 novembre 2020, opposant d'un côté le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed et ses alliés, et de l'autre, les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré, un parti qui a dominé la vie éthiopienne pendant 30 ans.
Contexte historique :
L'Éthiopie est une nation fédérale depuis le règne de Théodore II, unifiant le pays au XIXe siècle. Le Tigré devient le centre du pouvoir impérial éthiopien à la suite de la prise de pouvoir de Yohannes IV en 1872, mais il est ensuite déplacé vers le sud du pays. Pendant la guerre civile éthiopienne, de nombreuses milices armées, dont le Front de libération des peuples du Tigré (FLPT), sont créées en février 1975. En août 1995, la République fédérale démocratique d'Éthiopie est proclamée à la suite d'une guerre civile (1974-1991). Cette nouvelle constitution établit le fédéralisme ethnique, où chaque groupe ethno-régional dispose d'un territoire, d'un Parlement et de sa propre langue officielle, reconnaissant même le droit à la sécession. En 1991, le FLPT devient le parti majoritaire dans la région du Tigré (représentant 6% de la population). En 2018, Abiy Ahmed (ethnie des Oromo, majoritaire dans le pays) devient Premier ministre, écartant progressivement le TPLF du pouvoir. En 2019, Abiy Ahmed reçoit le prix Nobel de la paix pour son engagement dans le processus de paix avec l'Érythrée.
Cause du conflit :
L'Éthiopie est une mosaïque ethnique et religieuse, avec plus de 80 ethnies enregistrées. Des tensions émergent entre les Oromo (ethnie du Premier ministre) et les Tigréens (6% à 7%). Selon Patrick Ferra, ce conflit est moins d'origine ethnique que politique. Le TPFL a dominé les structures politiques et sécuritaires du pays pendant près de 30 ans, bien qu'étant minoritaire. L'éviction du pouvoir en 2018 et le retour forcé dans leur fief au nord du pays créent un sentiment de rancœur parmi ses membres. En 2020, Abiy Ahmed accuse les Tigréens de vouloir faire sécession, qualifiant ainsi la guerre de territoriale et politique, bien qu'il y ait tout de même une origine ethnique.
Acteurs du conflit :
Le conflit oppose le gouvernement central éthiopien, représenté par le Premier ministre Abiy Ahmed, au gouvernement régional du Tigré, également appelé les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré. Ce conflit est également lié à l'intervention d'acteurs locaux tels que la région de l'Amhara et de l'Afar, qui entourent le Tigré. De plus, il y a l'intervention d'un autre acteur étatique, l'Érythrée, ancien ennemi de l'Éthiopie.
Chronologie du conflit :
- 9 septembre 2020 : Le TPLF remporte les scrutins régionaux dans son fief, considéré comme illégal par le pouvoir central.
- Octobre 2020 : Le parlement éthiopien annonce une réduction drastique des fonds fédéraux pour la région, marquant selon un haut responsable tigréen une déclaration de guerre.
- 4 novembre 2020 : Abiy Ahmed annonce une opération militaire contre les autorités du Tigré, accusées d'avoir attaqué deux bases de l'armée fédérale.
- 8 novembre 2020 : Le parlement éthiopien révoque les institutions régionales du Tigré, et Abiy Ahmed limoge son chef de l'armée.
- 12 novembre 2020 : Abiy Ahmed déclare avoir libéré le Tigré occidental et la capitale régionale Mekele à l'est.
- 13 novembre 2020 : L'ONU demande une enquête sur d'éventuels "crimes de guerre". Les forces du Tigré tirent des missiles sur deux aéroports de la région d'Amhara, utilisés selon elles par l'aviation militaire éthiopienne.
- 14 novembre 2020 : Le TPLF tire plusieurs roquettes près de l'aéroport d'Asmara, la capitale de l'Érythrée, accusant les autorités d'aider militairement l'armée fédérale éthiopienne.
- 26 novembre 2020 : Abiy Ahmed lance une offensive finale contre les autorités du Tigré et encercle la ville de Mekele. Deux jours plus tard, il annonce que l'armée a pris le contrôle de la ville.
- Décembre 2020 : Poursuite des combats.
- 9 au 12 février 2021 : Affrontement entre les forces tigréennes et érythréennes dans la région du Werie Lehe du Tigré.
- 18 mars 2021 : Les forces tigréennes lancent une attaque dans la région d'Amhara.
- 2 avril 2021 : Les troupes érythréennes commencent leur retrait d'Éthiopie, selon le gouvernement central éthiopien.
- 18 avril 2021 : Les dirigeants du Tigré lancent une offensive trois jours avant les élections nationales.
- Juin 2021 : Les combattants pro-TPLF reprennent l'est du Tigré, puis les régions voisines d'Afar et d'Amhara.
- 2 novembre 2022 : L'Afrique du Sud, sous l'égide de l'Union Africaine, conclut un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement fédéral et les rebelles tigréens.
Les conséquences du conflit :
L'ONU dénonce de nombreuses violations des droits humains des civils et du personnel humanitaire, dont 400 000 personnes susceptibles de souffrir de famine, deux millions de personnes déplacées (dont 63 000 ont fui au Soudan), des crimes de guerre et contre l'humanité, ainsi que des nettoyages ethniques commis par les deux parties, selon l'ONU et la Commission éthiopienne des droits de l'homme (viols, tortures, massacres). Le bilan fait état de 600 000 morts.
Réaction de la communauté internationale :
La réaction de la communauté internationale pendant le conflit est faible, avec l'Union africaine appelant au calme dans la région et l'ONU demandant un cessez-le-feu et un accès humanitaire dans la région. En novembre 2022, l'Afrique du Sud, en collaboration avec l'Union Africaine, conclut un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement fédéral éthiopien et les rebelles tigréens.
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Israël/Palestine
Le Moyen-Orient, espace charnière et stratégique entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique, cumule les facteurs de tensions propices aux conflits. On retrouve tout d'abord une région stratégique sur le plan économique, avec la présence du détroit d'Ormuz et du canal de Suez, ainsi que la concentration d'hydrocarbures. Cette région est également une mosaïque de peuples (Arabes, Turcs, Perses, Juifs, Kurdes) et de religions (musulmans divisés entre chiites et sunnites, juifs et chrétiens) qui se disputent le lieu saint commun aux trois religions : Jérusalem.
Le mouvement sioniste revendique la création d'un État juif en Palestine, correspondant à la Terre Sainte promise dans la Torah, et conformément à ce qui fut dans l'Antiquité avec le royaume de Judée. La Shoah accélère ce processus, et en 1947, le Conseil de sécurité de l'ONU prévoit un plan de partage pour créer un État juif et un État palestinien. Cette région, sous domination européenne jusqu'en 1945, voit la création de l'État d'Israël le 14 mai 1948.
Cependant, les États arabes rejettent ce plan, ce qui déclenche d'abord des conflits israélo-arabes :
- Première guerre israélo-arabe : entre mai 1948 et juillet 1949, opposant Israël à l'Égypte, le Liban, la Syrie et l'Irak, débouchant sur les accords de Rhodes qui prélèvent du territoire palestinien pour le donner à Israël.
- Crise de Suez : 1956, attaque d'Israël contre l'Égypte pour empêcher le président égyptien Nasser de nationaliser le canal de Suez. Cela débouche sur l'intervention de l'URSS et des États-Unis, conduisant à un retrait d'Israël d'Égypte.
- La guerre des Six Jours : du 5 au 10 juin 1967, attaque préventive d'Israël sur l'Égypte, la Syrie et la Jordanie. Israël sort vainqueur de ce conflit et annexe à son territoire la Cisjordanie, le plateau du Golan, la bande de Gaza, le Sinaï et Jérusalem-Est.
- La guerre de Kippour : du 6 au 24 octobre 1973, attaque surprise de l'Égypte et de la Syrie sur Israël pour reprendre les territoires perdus. Israël, avec l'aide de l'ONU, négocie l'"accord au km 101" entre l'Égypte et Israël, avec un retour aux positions d'avant la guerre des Six Jours. Cette guerre mène aux accords de Camp David en 1978 et au traité de paix israélo-égyptien en 1979.
Le conflit israélo-palestinien découle directement des conflits israélo-arabes en raison des pertes territoriales pour la Palestine à chaque guerre. Un nationalisme palestinien se développe, incarné par l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) dirigée par Yasser Arafat, qui revendique la création d'un État palestinien uni et la libération des territoires occupés par Israël :
- Première intifada : en 1987, un soulèvement de la population palestinienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, qui se transforme en un conflit latent pendant six ans. Les accords d'Oslo signés en 1993 entre Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin mettent fin au conflit.
- Seconde intifada : en 2000, des Palestiniens extrémistes perpétuent des attentats en Israël, et cela se transforme en un conflit latent jusqu'en 2005, où un cessez-le-feu est décidé.
- Le 7 octobre 2023 : attaque massive du Hamas, mouvement islamiste et nationaliste palestinien, sur Israël, notamment dans les villes voisines de la frontière de la bande Gaza, dans les kibboutz, les bases militaires et lors d'un festival. Environ 200 personnes sont prises en otage, et Israël mène alors une opération militaire sur la bande de Gaza pour éliminer le Hamas.
On estime le nombre de morts de 1948 à 2023 entre 6 000 et 7 000 du côté israélien (principalement des soldats) et environ 13 000 du côté palestinien (principalement des civils). Depuis la reprise du conflit en 2023, le bilan s'élève à environ 1 400 morts du côté israélien et 10 000 du côté palestinien. Cependant, ces chiffres doivent être pris avec précaution, car nous ne disposons que de données fournies par Israël et le Hamas. En revanche, les conditions de vie des Palestiniens, notamment dans la bande de Gaza, sont difficiles, avec de graves pénuries d'eau, de nourriture, d'abris et de médicaments. De nombreux États demandent un cessez-le-feu immédiat dans le but d'apporter une aide humanitaire aux Palestiniens, mais cette mesure est constamment bloquée à l'ONU par le veto des États-Unis.
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Corée du Nord - Corée du Sud
- Approche historique : Le conflit entre la Corée du Nord et la Corée du Sud a débuté le 25 juin 1950 avec l'invasion du territoire sud-coréen par les forces nord-coréennes, déclenchant la guerre de Corée. Le conflit dure jusqu'au 27 juillet 1953, date de l'armistice qui a mis fin aux combats actifs.
- Approche géographique : Le conflit s'est principalement déroulé sur la péninsule coréenne, avec des combats concentrés le long de la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, ainsi que dans d'autres régions du pays.
- Parties impliquées : Les principales parties impliquées dans le conflit étaient la Corée du Nord, soutenue par la République populaire de Chine et l'Union soviétique, et la Corée du Sud, soutenue par les États-Unis et d'autres forces des Nations Unies.
Contexte Historique
- Antécédents menant au conflit : La division de la Corée en deux zones d'occupation après la Seconde Guerre mondiale, avec le Nord sous influence soviétique et le Sud sous influence américaine, a jeté les bases de tensions politiques et idéologiques.
- Événements historiques pertinents : L'effondrement du régime colonial japonais en 1945, suivi par la division de la péninsule coréenne et l'établissement de deux gouvernements distincts en 1948, a exacerbé les tensions entre le Nord et le Sud.
Causes du Conflit
- Facteurs politiques, économiques, sociaux : Les différences idéologiques entre le régime communiste du Nord et le gouvernement pro-occidental du Sud, ainsi que les aspirations à l'unification de la péninsule, ont contribué aux tensions politiques et sociales.
- Problèmes territoriaux, ethniques, religieux : La question de la souveraineté territoriale et des revendications nationalistes, ainsi que les différences ethniques et religieuses entre les populations du Nord et du Sud, ont également joué un rôle dans le conflit.
- Autres facteurs déclencheurs : L'invasion surprise du Sud par le Nord en 1950, souvent considérée comme le déclencheur direct de la guerre, a été motivée par des aspirations à l'unification forcée et à la domination de la péninsule.
Acteurs Principaux
- Gouvernements : Les gouvernements de la Corée du Nord, dirigé par Kim Il-sung, et de la Corée du Sud, dirigé par Syngman Rhee, étaient les principaux acteurs étatiques impliqués dans le conflit.
- Groupes rebelles : Bien que les principaux acteurs armés étaient les forces militaires régulières des deux Corées, des groupes rebelles et des partisans ont également été actifs dans certaines régions.
- Organisations internationales impliquées : Les Nations Unies ont joué un rôle crucial dans le conflit, notamment en fournissant un soutien militaire aux forces sud-coréennes et en supervisant les négociations d'armistice.
Déroulement du Conflit
- 1945 : Fin de la Seconde Guerre mondiale, la péninsule coréenne est divisée le long du 38e parallèle en deux zones d'occupation, l'une par l'Union soviétique au nord et l'autre par les États-Unis au sud.
- 1950-1953 : La guerre de Corée éclate lorsque la Corée du Nord envahit la Corée du Sud. Les forces des Nations unies, principalement composées de troupes américaines, interviennent en soutien à la Corée du Sud. La guerre se termine par un cessez-le-feu et une frontière fortement militarisée, mais aucun traité de paix formel n'est signé.
- 1953-1990 : Une période de tensions constantes, avec des escarmouches et des incidents frontaliers occasionnels. Les deux Corées restent techniquement en guerre.
- 1990s : Des efforts de réconciliation commencent avec des dialogues intercoréens et des tentatives de rapprochement diplomatique.
- 2000 : Le sommet de juin entre les dirigeants des deux Corées ouvre la voie à une amélioration des relations et à une coopération économique.
- 2006 : La Corée du Nord effectue son premier essai nucléaire, provoquant des tensions régionales et internationales.
- 2010 : Des tensions se ravivent avec le torpillage du navire sud-coréen Cheonan, imputé à la Corée du Nord, et le bombardement de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong dans le cadre de « la guerre du Crabe » qui fait rage depuis 1990 pour le contrôle de la zone maritime au nord de la mer Jaune.
- 2018 : Des pourparlers entre les dirigeants des deux Corées aboutissent à des gestes de bonne volonté, comme la participation de la Corée du Nord aux Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang.
- 2020 : Les pourparlers de paix stagnent et les tensions reprennent, notamment avec des exercices militaires conjoints entre la Corée du Sud et les États-Unis.
Conséquences :
- Pertes humaines et déplacements de population
- Pendant la guerre de Corée :
- Corée du Sud : Morts au combat : 137 899 / Blessés : 450 742
- Corée du Nord : Pertes militaires : Entre 215 000 et 400 000 combattants. / Pertes civiles : Plus de deux millions de civils
- Depuis, les chiffres ne sont pas précis mais l’on recense des morts occasionnels à la frontière comme en 2008 où une touriste sud-coréenne de 53 ans, Park Wang-ja, a été abattue par un soldat nord-coréen dans la région touristique des monts Kumgang.
- Destructions matérielles
- Le bombardement massif a dévasté la Corée du Nord. La plupart des villes de Corée du Nord et presque tous ses principaux bâtiments ont été détruits. Selon les statistiques officielles américaines, l'US Air Force a déversé au moins 454 000 tonnes de bombes et l'historien américain Bruce Cumings a calculé que 3,2 millions de litres de napalm avaient été utilisés par celle-ci durant la guerre de Corée.
Réponses Internationales :
- Lors de la Guerre de Corée, de nombreuses puissances étrangères ont pris parti et/ou envoyé de l’aide en réponse à l’appel des Nations Unies. Le Commandement des Nations unies en Corée (UNC) est la structure de commandement unifié pour les forces militaires multinationales soutenant la Corée du Sud pendant et après la guerre de Corée. Au début de la guerre en 1950, l’effectif est d’environ 180 000 militaires composé de 91 696 soldats sud-coréens, 86 655 américains et 1 578 britanniques. Le nombre total de soldats composant l'UNC atteint son maximum le 27 juillet 1953, le jour de la signature de l'accord d'armistice, avec 932 964 hommes : Corée du Sud – 590 911, États-Unis – 302 483, Royaume-Uni – 14 198, Philippines – 7 468, Thaïlande – 6 326, Canada – 6 146, Turquie – 5 453, Australie – 2 282, Nouvelle-Zélande – 1 385, Éthiopie – 1 271, Grèce – 1 263, France – 1 119, Colombie – 1 068, Belgique – 900, Afrique du Sud – 826, Pays-Bas – 819, Luxembourg – 44
Corée du Nord - Corée du Sud
- Approche historique : Le conflit entre la Corée du Nord et la Corée du Sud a débuté le 25 juin 1950 avec l'invasion du territoire sud-coréen par les forces nord-coréennes, déclenchant la guerre de Corée. Le conflit dure jusqu'au 27 juillet 1953, date de l'armistice qui a mis fin aux combats actifs.
- Approche géographique : Le conflit s'est principalement déroulé sur la péninsule coréenne, avec des combats concentrés le long de la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, ainsi que dans d'autres régions du pays.
- Parties impliquées : Les principales parties impliquées dans le conflit étaient la Corée du Nord, soutenue par la République populaire de Chine et l'Union soviétique, et la Corée du Sud, soutenue par les États-Unis et d'autres forces des Nations Unies.
Contexte Historique
- Antécédents menant au conflit : La division de la Corée en deux zones d'occupation après la Seconde Guerre mondiale, avec le Nord sous influence soviétique et le Sud sous influence américaine, a jeté les bases de tensions politiques et idéologiques.
- Événements historiques pertinents : L'effondrement du régime colonial japonais en 1945, suivi par la division de la péninsule coréenne et l'établissement de deux gouvernements distincts en 1948, a exacerbé les tensions entre le Nord et le Sud.
Causes du Conflit
- Facteurs politiques, économiques, sociaux : Les différences idéologiques entre le régime communiste du Nord et le gouvernement pro-occidental du Sud, ainsi que les aspirations à l'unification de la péninsule, ont contribué aux tensions politiques et sociales.
- Problèmes territoriaux, ethniques, religieux : La question de la souveraineté territoriale et des revendications nationalistes, ainsi que les différences ethniques et religieuses entre les populations du Nord et du Sud, ont également joué un rôle dans le conflit.
- Autres facteurs déclencheurs : L'invasion surprise du Sud par le Nord en 1950, souvent considérée comme le déclencheur direct de la guerre, a été motivée par des aspirations à l'unification forcée et à la domination de la péninsule.
Acteurs Principaux
- Gouvernements : Les gouvernements de la Corée du Nord, dirigé par Kim Il-sung, et de la Corée du Sud, dirigé par Syngman Rhee, étaient les principaux acteurs étatiques impliqués dans le conflit.
- Groupes rebelles : Bien que les principaux acteurs armés étaient les forces militaires régulières des deux Corées, des groupes rebelles et des partisans ont également été actifs dans certaines régions.
- Organisations internationales impliquées : Les Nations Unies ont joué un rôle crucial dans le conflit, notamment en fournissant un soutien militaire aux forces sud-coréennes et en supervisant les négociations d'armistice.
Déroulement du Conflit
- 1945 : Fin de la Seconde Guerre mondiale, la péninsule coréenne est divisée le long du 38e parallèle en deux zones d'occupation, l'une par l'Union soviétique au nord et l'autre par les États-Unis au sud.
- 1950-1953 : La guerre de Corée éclate lorsque la Corée du Nord envahit la Corée du Sud. Les forces des Nations unies, principalement composées de troupes américaines, interviennent en soutien à la Corée du Sud. La guerre se termine par un cessez-le-feu et une frontière fortement militarisée, mais aucun traité de paix formel n'est signé.
- 1953-1990 : Une période de tensions constantes, avec des escarmouches et des incidents frontaliers occasionnels. Les deux Corées restent techniquement en guerre.
- 1990s : Des efforts de réconciliation commencent avec des dialogues intercoréens et des tentatives de rapprochement diplomatique.
- 2000 : Le sommet de juin entre les dirigeants des deux Corées ouvre la voie à une amélioration des relations et à une coopération économique.
- 2006 : La Corée du Nord effectue son premier essai nucléaire, provoquant des tensions régionales et internationales.
- 2010 : Des tensions se ravivent avec le torpillage du navire sud-coréen Cheonan, imputé à la Corée du Nord, et le bombardement de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong dans le cadre de « la guerre du Crabe » qui fait rage depuis 1990 pour le contrôle de la zone maritime au nord de la mer Jaune.
- 2018 : Des pourparlers entre les dirigeants des deux Corées aboutissent à des gestes de bonne volonté, comme la participation de la Corée du Nord aux Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang.
- 2020 : Les pourparlers de paix stagnent et les tensions reprennent, notamment avec des exercices militaires conjoints entre la Corée du Sud et les États-Unis.
Conséquences :
- Pertes humaines et déplacements de population
- Pendant la guerre de Corée :
- Corée du Sud : Morts au combat : 137 899 / Blessés : 450 742
- Corée du Nord : Pertes militaires : Entre 215 000 et 400 000 combattants. / Pertes civiles : Plus de deux millions de civils
- Depuis, les chiffres ne sont pas précis mais l’on recense des morts occasionnels à la frontière comme en 2008 où une touriste sud-coréenne de 53 ans, Park Wang-ja, a été abattue par un soldat nord-coréen dans la région touristique des monts Kumgang.
- Destructions matérielles
- Le bombardement massif a dévasté la Corée du Nord. La plupart des villes de Corée du Nord et presque tous ses principaux bâtiments ont été détruits. Selon les statistiques officielles américaines, l'US Air Force a déversé au moins 454 000 tonnes de bombes et l'historien américain Bruce Cumings a calculé que 3,2 millions de litres de napalm avaient été utilisés par celle-ci durant la guerre de Corée.
Réponses Internationales :
- Lors de la Guerre de Corée, de nombreuses puissances étrangères ont pris parti et/ou envoyé de l’aide en réponse à l’appel des Nations Unies. Le Commandement des Nations unies en Corée (UNC) est la structure de commandement unifié pour les forces militaires multinationales soutenant la Corée du Sud pendant et après la guerre de Corée. Au début de la guerre en 1950, l’effectif est d’environ 180 000 militaires composé de 91 696 soldats sud-coréens, 86 655 américains et 1 578 britanniques. Le nombre total de soldats composant l'UNC atteint son maximum le 27 juillet 1953, le jour de la signature de l'accord d'armistice, avec 932 964 hommes : Corée du Sud – 590 911, États-Unis – 302 483, Royaume-Uni – 14 198, Philippines – 7 468, Thaïlande – 6 326, Canada – 6 146, Turquie – 5 453, Australie – 2 282, Nouvelle-Zélande – 1 385, Éthiopie – 1 271, Grèce – 1 263, France – 1 119, Colombie – 1 068, Belgique – 900, Afrique du Sud – 826, Pays-Bas – 819, Luxembourg – 44
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Myanmar
Les Rohingyas sont un groupe ethnique d’environ 1 million de personnes, ils sont indo-aryens apatrides (sans nationalité) de langue indo-européenne, majoritairement musulmans. Une minorité des Rohingyas se considèrent aussi chrétiens et hindous. Ce groupe vit dans le nord de l’État d’Arakan (aujourd’hui nommé l'État de Rakhine), qui est une subdivision administrative du Myanmar et qui se trouve à la frontière du Bangladesh. Les Rohingyas se distinguent des Arakanais par leur langue. L’origine de ce groupe ethnique est controversée. Les Arakanais et les Birmans pensent dans l’ensemble que les Rohingyas viennent du Bengale Oriental tandis que les Rohingyas eux-mêmes se disent originaires de l’État d’Arakan. C’est principalement la justification de leur origine qui posera problème pour le Myanmar (Birmanie) - Forces armées : officiellement connues sous le nom de Tatmadaw, c’est l’organisation militaire du Myanmar. Elle compte environ 492 000 soldats, ce qui fait d’elle la deuxième armée d’Asie du Sud-Est.
Contexte Historique
Depuis l'indépendance du Myanmar, les Rohingyas sont victimes de discriminations et d'exclusion de la communauté nationale. L'arrivée au pouvoir du dictateur Ne Win en 1962 intensifie leur marginalisation, caractérisée par une politique de "birmanisation" hostile envers les minorités Rohingyas. La Loi de 1982, instaurée par Ne Win, prive les Rohingyas de la citoyenneté birmane, les excluant de facto de l'ethnie majoritaire, les Bama. Les tensions religieuses s'ajoutent, avec l'identité birmane fortement liée au bouddhisme, tandis que les Rohingyas, principalement musulmans, font face à une "indianophobie" croissante. Ces antagonismes, remontant à l'époque de l'Empire byzantin, les stigmatisent comme une menace à l'intégrité du pays.
Les politiques d'expulsion, notamment en 1991, suivent la Loi de 1982. Le conflit éclate fin 2016, marqué par une répression sévère de l'armée et de la police birmanes au nord-est du pays. Les Rohingyas, confrontés à des massacres, menaces et viols, fuient en masse. En octobre 2016, en réaction aux persécutions, l'Armée du Salut des Rohingyas de l'Arakan se forme, engageant un affrontement avec les forces militaires birmanes.
Causes du Conflit
Le conflit est dû à une persécution de la minorité ethnique des Rohingyas qui est majoritairement musulmane. Ils sont confrontés à de la discrimination institutionnalisée, restrictions de leurs droits, privation de la citoyenneté, ce qui engendre un nettoyage ethnique contre les Rohingyas.
Déroulement du Conflit :
Fin 2016, la première phase du conflit est déclenchée, marquée par des allégations de génocide et de nettoyage ethnique des Rohingyas par l'armée, rejetées par le gouvernement comme exagérées.
En août 2017, la crise s'aggrave lorsque 150 rebelles Rohingyas attaquent des postes de police, entraînant une réponse massive de l'armée birmane et la mort d'environ 6 700 Rohingyas, selon Médecins Sans Frontières. Cette escalade pousse plus d'un million de Rohingyas à fuir le Myanmar en un mois.
En novembre 2017, malgré un plan proposé par la Chine, approuvé par le Bangladesh et le Myanmar, aucune résolution concrète n'émerge. Le 14 décembre 2017, Médecins Sans Frontières alerte sur la crise humanitaire, estimant que 6 700 Rohingyas ont été tués en un mois.
En janvier 2018, les Rohingyas poursuivent leurs offensives, subissant une embuscade de rebelles Rohingyas.
En novembre 2020, un cessez-le-feu informel est déclaré entre l'armée d'Arakan et la Tatmadaw, bien que le conflit persiste avec l'absence de traité de paix formel, même si les deux armées n'engagent plus de combats directs.
Les conséquences
Le conflit a causé de graves atteintes aux droits des Rohingyas, avec des milliers de morts, des arrestations arbitraires et des violences sexuelles, touchant particulièrement les femmes et les filles. Le nombre élevé de réfugiés, atteignant 900 000 au Bangladesh, expose ces individus à des conditions déplorables, notamment sur l'île de Bhasan Char. La crise humanitaire engendre des risques sanitaires et alimentaires. Les coûts humanitaires en 2021 s'élevaient à 943 millions de dollars, mettant en péril les infrastructures et créant des tensions sociales au Bangladesh.
Réponses Internationales
La communauté internationale, dès 2017, a condamné l'épuration ethnique, avec les États-Unis dénonçant un "nettoyage ethnique". En 2018, des accusations de génocide ont émergé, et en 2020, l'ONU a demandé des poursuites pour "génocide". Malgré un accord tripartite en 2018, le retour sûr des Rohingyas est compromis depuis le coup d'État en 2021. Des preuves de crimes internationaux ont été rassemblées, qualifiant le Myanmar de génocide. Des initiatives judiciaires, telles que la saisie de la Cour internationale de justice par la Gambie, se multiplient, mais des obstacles persistants entravent la résolution du conflit. Les ONG, dont OXFAM, tentent d'atténuer la crise humanitaire en fournissant de l'eau et des services d'assainissement.
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Le conflit entre le Kosovo et la Serbie
Biographie du conflit
● Du 6 mars 1998 au 10 juin 1999
● République fédérale de Yougoslavie (actuellement au Kosovo)
● Parties Impliquées :
· République fédérale de Yougoslavie : l’armée de la république fédérale de Yougoslavie créée en avril 1992 par Milosevic comme une union de la Serbie et du Monténégro.
· Armée de libération du Kosovo (UÇK): est une organisation paramilitaire qui a combattu pour l'indépendance du Kosovo à la fin des années parler de la chute de l’Albanie et des armées. Elle est fondée en 1996.
· OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) : est l'organisation politico-militaire mise en place par les pays signataires (principalement des pays de l’Occident, du bloc ouest dirigé par les États-Unis) du traité de l’Atlantique Nord afin de pouvoir remplir leurs obligations de sécurité et de défense collectives. Le texte de ce traité, signé le 4 avril 1949.
Contexte historique
· Les tensions entre le Kosovo et la Serbie remontent au temps de la guerre russo-turque de 1877-1878. Les Kosovars ont remporté le conflit, ce qui mène à des exactions contre les Serbes du Kosovo qui fuient le pays. En 1912, la première guerre balkanique voit le rapport de force s’inverser. La Serbie triomphe et intègre le Kosovo à son territoire. Après la Seconde guerre mondiale, le Kosovo fait partie intégrante de la Yougoslavie qui comprend six républiques. Dans les années 1970, le Kosovo lutte pour son indépendance face au mouvement des Serbes de reconquête sur ce territoire. En 1974, le Kosovo devient finalement une province autonome de la Serbie. Le territoire est alors composé pour une majorité d’Albanais de confession musulmane et pour une minorité de Serbes chrétiens. De même les serbes devenus très minoritaires craignent de perdre leur liens avec la Serbie et protestent contre l’autonomie de la province du Kosovo même si cette dernière n’a pas le statut de république autonome.
· En mars 1989, Slobodan Milošević - Président de la République serbe - réduit le statut d’autonomie du Kosovo ce qui aboutit à une reprise de l’administration directe de la province. Un mouvement d’indépendance nationaliste est favorisé par une même volonté violente lors des guerres de Croatie (1991-1995) et de Bosnie (1992-1995) ont commencé le processus de désintégration de la Yougoslavie. Les Albanais se révoltent à leur tour contre la suppression de l’autonomie du Kosovo, d’abord pacifiquement, mené par Ibrahim Rugova, le chef de l’union des écrivains du Kosovo, qui fonde un gouvernement parallèle clandestin. Le mouvement devient plus violent, car en 1997 un réseau politique séparatiste armé se détache du mouvement pacifiste, qu’on appelle l’UÇK. Les Serbes s'attaquent à l'UÇK dans la région indépendantiste de Drenica. La guerre du Kosovo débute avec le massacre du village de Prekaz, qui fait 80 morts.
Déroulement du Conflit
· L’UÇK prône une rébellion violente contre les serbe ce qui mène à une véritable guerre d’indépendance. Milošević fait intervenir ses troupes dans la région de Drenica en 1998. La réaction de la communauté internationale est vive. La Serbie refuse l’intervention d’un médiateur étranger mandaté par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe pour résoudre la crise. Un groupe contacte est formé de 6 membres (Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France, Italie, Allemagne). Ce groupe prévoit des sanctions économiques contre les Serbes. L’ONU décrète un embargo sur les armes suite aux crimes serbes commis au Kosovo. L'ONU demande aux forces serbes de se retirer. Miloševic joue alors une stratégie de repli, pour repartir au front à la fin de l'année.
· En février 1999, la conférence de Rambouillet en France est une tentative diplomatique pour résoudre la crise. Elle se solde par un échec. Les Kosovars refusent l'autonomie partielle proposée par les Serbes, tandis que ces derniers s'opposent à l'intervention de l'OTAN. En mars 1999, les frappes militaires conduites par l'OTAN interviennent contre les forces serbes, et mènent à des répressions sévères des Serbes et à un exode massif des Albanais. Une force civile et militaire conduite par l'OTAN est envoyée, officiellement pour secourir les civils en fuite. Les frappes aériennes continuent pendant 78 jours. La situation semble bloquée, quand finalement un accord politique est conclu entre la Yougoslavie, l'OTAN et la Russie. Le 10 juin, les troupes serbes se retirent du Kosovo et laissent la place à la Force de paix menée par l'OTAN. Le 12 juin, l'OTAN met en place la Force pour le Kosovo, ou KFOR. Le 10 juin 1999, les frappes aériennes sont stoppées, et la guerre du Kosovo prend fin.
Conséquences
· Le nombre de morts durant la guerre du Kosovo s'élève à plus de 13 000, dont 9 000 Albanais (des civils en majorité). La Croix-Rouge estimait en 2000, un an après la fin du conflit, que plus de 3 000 personnes restaient introuvables. Les pertes civiles causées par les bombardements alliés sont difficiles à estimer, et peuvent varier de 500 victimes selon le rapport de l'Human Rights Watch à 5 000 selon la République fédérale de Yougoslavie. Les pertes de l'OTAN sont nulles, tandis que les pertes militaires de la Serbie sont estimées à environ 450 soldats.
· Il y a eu de nombreux mouvements de populations à cette période, avec des réfugiés de tout le pays. Plus de 200 000 Serbes et non-Albanais ont quitté le Kosovo à la fin de la guerre.
· Les crimes de guerre ont été nombreux durant la guerre du Kosovo : meurtres, viols, prélèvements d'organes… Les Serbes ont été accusés d'épuration ethnique par l'OTAN, tandis que l'UÇK a commis de nombreuses exactions contre les Serbes à la fin de la guerre. Slobodan Milošević n'est pas réélu en Serbie. Le 31 mars 2001, il est arrêté et jugé au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie : il est accusé de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide.Les bombardements alliés ont provoqué des dégâts, avec de nombreuses substances toxiques qui se sont échappées des complexes industriels serbes. L'OTAN a bombardé le Kosovo, une partie de la Serbie et du Monténégro, avec des projectiles en uranium appauvri. Les conséquences de l'utilisation de ces armes sont difficiles à établir, mais les cas de cancers et de leucémies se sont multipliés après la guerre.
· La situation politique du pays reste fragile à la fin de la guerre. Le Kosovo reste sous le contrôle de l’ONU avec une administration internationale jusqu’en 2008. Le 17 février 2008, le Parlement du Kosovo déclare l'indépendance du pays. Cette décision est soutenue par les Etats-Unis et par de nombreux pays européens, or elle est totalement refusée par la Serbie. Le secrétaire général de l'ONU à l'époque, Ban Ki-moon, a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) de rendre un avis consultatif sur la légalité de la déclaration d'indépendance du Kosovo. En 2010, la CIJ a rendu son avis, affirmant que la déclaration d'indépendance du Kosovo n'était pas contraire au droit international. Cette décision de la CIJ n'était pas un jugement sur la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo, mais elle a néanmoins été interprétée comme un soutien indirect à la légalité de la démarche kosovare.
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Le conflit au Soudan
Biographie du conflit :
- Déclenchement du conflit le 15 avril 2023 (toujours en cours).
- Le Soudan se situe au sud de l'Égypte, à l'est du Tchad et à l'ouest de l'Éthiopie. Les conflits se localisent principalement dans la capitale Khartoum et le Darfour.
Contexte Historique
Le Soudan est un État en proie au conflit en raison de divers facteurs tels que les tensions ethniques, les différends religieux et la concurrence pour les ressources. Ces tensions découlent en grande partie des périodes coloniales. Le pays a déjà connu trois guerres civiles (1955-1972, 1983-2005, 2003-2020). En 2011, l'ancien président Omar El-Bechir participe à un conflit destructeur dans le sud du pays, entraînant la sécession du Soudan du Sud. La guerre au Darfour engendre des crimes de guerre et un génocide contre les Soudanais du Sud.
En 2019, une révolution chasse Omar El-Bechir, et un gouvernement intérimaire est mis en place. Cependant, en octobre 2021, les militaires prennent le pouvoir lors d'un coup d'État. Un accord formel était prévu pour le 6 avril 2023, dans lequel les militaires acceptent de transférer l'autorité à un gouvernement dirigé par des civils. En raison de tensions entre les chefs militaires devenus rivaux, le général Abdel Fattah al-Burhan (chef des forces armées soudanaises) et le général Mohamed Hamdan Dogolo (chef des forces de soutien rapide), l'accord a été retardé. Les deux hommes se connaissent, ayant participé ensemble à la guerre du Darfour puis à la révolution. Les forces de soutien rapide sont issues d'anciennes milices employées par Omar El-Bechir pour réprimer la rébellion au Darfour dans les années 2000. Le point principal des tensions est l'intégration des forces de soutien rapide à l'armée (comment, quel statut, etc). Abdel Fattah al-Burhan dirige la junte militaire qu'il a monopolisée. Les forces de soutien rapide commencent leur mobilisation le 13 avril 2023. Cependant, l'armée déclare toute mobilisation illégale, ce qui engendre les premiers affrontements entre les deux camps.
Déroulement du conflit
Les premières frappes ont eu lieu à Khartoum, dans la capitale du Soudan, ainsi qu'à Merowe suite à la demande des forces armées d'Abdel Fattah al-Burhan de se retirer. Les forces de soutien rapide n'ayant pas obéi, la guerre et les combats ont été déclenchés au milieu de la population civile. Les combats se sont ensuite largement localisés dans le sud du pays, dans la région du Darfour. La bataille d'Al Genaïna, capitale du Darfour occidental au Soudan, a été déclenchée entre le 15 avril et le 3 mai 2023. À l'issue des combats, cette zone passe sous le contrôle des forces de soutien rapide. L'objectif était d'obtenir le contrôle du Darfour, riche en minerais. Cette région, peuplée en partie de Massalit, une ethnie non arabe, est le théâtre de massacres perpétrés par les Janjawids, une ancienne milice ethnique dirigée par les forces de soutien rapide.
Plateforme de négociation
- Dès les premières semaines du conflit, une plateforme de négociation s'est constituée à Djedda avec l'Arabie saoudite et les États-Unis. Les intérêts dans cette zone sont plus internationaux qu'on ne le croit. L'initiative de négociation a échoué, et tout au long du conflit, de nombreux cessez-le-feu ont été conclus mais toujours rompus. Il y a également eu des initiatives de l'Union africaine et de l'Autorité intergouvernementale pour le développement qui ont échoué. Une paix a été tentée, mais ni les civils ni les signataires de la paix ne participent aux pourparlers. Ce processus de paix est constamment mis à rude épreuve par d'autres acteurs internationaux. Les Émirats arabes unis fournissent des armes aux forces de soutien rapide, malgré l'embargo sur les armes au Darfour annoncé par l'ONU. De même, l'instabilité en mer Rouge suscite des inquiétudes, notamment en Égypte, qui tente une négociation sans succès. Enfin, Moscou continue de nouer des liens avec Khartoum. La Russie souhaite que le Soudan accepte un accord pour l'installation logistique d'une base navale et la présence du groupe Wagner sur le territoire. Le Soudan est également au centre d'une compétition économique au sein du Golfe. Les Émirats arabes unis fournissent non seulement des armes aux forces de soutien rapide mais aussi de l'argent, des formations et des services de renseignements. Le Tchad, l'Éthiopie et le Kenya suivent leurs alliés et ouvrent leur territoire pour acheminer l'aide.
- Bien plus qu'une guerre entre deux hommes, c'est également une guerre entre deux idéologies (USA-Russie), mais aussi une guerre pour plus de contrôle sur le pays selon des intérêts économiques, notamment pour les Émirats arabes unis.
Conséquences
- La crise au Soudan a aggravé la situation humanitaire déjà élevée sous Al-Bechir. Depuis le début de la crise, environ 4,5 millions de personnes ont été déplacées en interne, faisant du Soudan le pays comptant le plus de déplacés internes selon l'ONU. Environ 800 000 Soudanais ont fui le pays pour trouver refuge dans les pays voisins (Tchad, Soudan du Sud, Éthiopie), et ce chiffre ne fait qu'augmenter. Cependant, les pays d'accueil subissent déjà des crises humanitaires, et cette crise ajoute une pression, augmentant les risques d'insécurités alimentaires, de violences et de violences sexuelles. Une aide humanitaire supplémentaire d'urgence est nécessaire. En février 2024, Médecins Sans Frontières alerte sur un niveau de malnutrition et un taux de mortalité infantile catastrophiques dans le camp de Zamzam, un camp de réfugiés dans le Darfour du Nord. L'ONU constate en février 2024 que des crimes de guerre sont organisés dans la région (recrutement d'enfants-soldats, utilisation de boucliers humains), mais également un nettoyage ethnique à l'encontre des Massalit dans le Darfour. 15 000 personnes auraient été massacrées depuis le début du conflit.
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Conflit Taïwan/Chine
Contexte historique
- 1684 : Après avoir été une colonie néerlandaise et espagnole, Taïwan intègre l'empire chinois.
- 1895 : À la suite de la première guerre sino-japonaise, la Chine cède l'île au Japon.
- 1945 : Défaite du Japon après la Seconde Guerre mondiale. Taïwan est rétrocédé à la Chine.
- 1947 : Début de la guerre civile entre le Parti communiste chinois (PCC) et le parti nationaliste Kuomintang.
- 1949 :
- Mao Zedong, victorieux, proclame la République populaire de Chine à Pékin.
- Tchang Kaï-chek se replie à Taïwan avec ses troupes et environ 1,5 million de partisans et y établissent le gouvernement de la République de Chine en exil, par opposition à la République populaire.
- Pékin et Taipei ont tous deux la prétention d'incarner la Chine dans sa totalité.
- Années 1950s :
- Dans un premier temps, de nombreux pays reconnaissent Taïpei comme représentant légitime de la Chine.
- 1971 : La plupart de ces États reviennent sur leur position et reconnaissent Pékin. Taïwan perd son siège à l'ONU au profit de la Chine.
- Années 1990s : Intensification de la menace d'une invasion venant de Pékin face à Taïwan.
- 2016 : Élection de Tsai Ing-wen (PDP), prônant ouvertement une prise de distance avec Pékin. Cela contribue à accroître les tensions entre Taïwan et Pékin.
Pourquoi la Chine revendique-t-elle la souveraineté sur Taïwan ?
- Prétendue légitimité historique
- Dimensions stratégiques :
- Savoir-faire technologique remarquable des entreprises taïwanaises (notamment dans la production des semi-conducteurs)
- Meilleur accès au Pacifique et possibilité d'atteindre la côte ouest des États-Unis avec des sous-marins à propulsion nucléaire
- Extension de la zone économique exclusive
- Fragilisation de la présence militaire américaine dans la région, qui menace l'accès de la Chine aux routes commerciales
Statut actuel
- La Chine considère Taïwan comme une province sécessionniste et s'est engagée à la réunifier, si nécessaire par la force.
- Les dirigeants taïwanais affirment que Taïwan est un État souverain.
- Taïwan réunit tous les éléments formels constitutifs d'un État (territoire, population, pouvoir politique organisé) mais il manque la reconnaissance par les autres États de son existence, nécessaire à toute relation diplomatique.
- Treize États reconnaissent officiellement Taïwan.
- La plupart des pays se contentent de l'ambiguïté actuelle et maintiennent des relations informelles avec Taïwan sans reconnaître son indépendance.
La position ambigüe des États-Unis
- Années 1970 : Les États-Unis rompent leurs liens avec Taipei en faveur de Pékin.
- Soutien à la politique “d’une seule Chine” (à distinguer du principe d’une seule Chine revendiqué par Pékin)
- Signature de trois communiqués conjoints avec la République populaire de Chine entre 1972 et 1982.
- Maintien des relations avec Taïwan
- Signature du Taiwan Relations Act avec l’île
- Principal allié de l’île en l’aidant logistiquement et financièrement, notamment par l’octroi d’armes
- Action militante pour une résolution pacifique du conflit
- Opposition constante à une utilisation de la force par Pékin pour “récupérer Taïwan”
Les élections présidentielles de 2024
- Enjeu majeur pour le futur de Taïwan
- Débats centrés sur la question de l’identité nationale taïwanaise
- Élection de Lai Ching-te (PDP), successeur de Tsai Ing-wen, grand défenseur de la souveraineté de Taïwan
- Perte de la majorité au Parlement au profit du Kuomintang, davantage favorable à des relations diplomatiques avec la Chine
- Victoire du PDP témoignant de la volonté des Taiwanais de défendre l’indépendance de l’île et une identité nationale propre
Une invasion de Taïwan par la Chine possible ?
- La Chine proclame son principe « d'une seule Chine » et affirme sa « mission historique » d'« une réunification complète de Taiwan à la Mère Patrie ».
- Xi Jinping a ordonné à l'armée chinoise de se préparer à prendre Taïwan d'ici 2027 - par la force le cas échéant.
- La Chine renforce sa puissance militaire, envoie quotidiennement des avions de combat autour de Taïwan et des vaisseaux dans les eaux taïwanaises.
Avis d'experts
- Invasion à court terme hautement improbable selon de nombreux experts.
- Risques trop importants pour la Chine :
- Enlisement militaire en cas de guerre pouvant affaiblir le discours de Xi Jinping.
- Défaite chinoise face à une île bien équipée et aidée par les États-Unis serait catastrophique pour Pékin.
- L'exemple de la Russie en Ukraine montre les risques d'une agression (sanctions économiques et atteinte à la réputation).
- Une déclaration officielle d'indépendance par Taïwan pourrait pousser la Chine à déclencher un conflit.
Le conflit entre Taïwan et la Chine reste une source de tension majeure en Asie. La volonté de la Chine de "réunifier" Taïwan et la détermination de Taïwan à défendre son indépendance créent une situation instable. Les agissements militaires croissants de la Chine et l'ambiguïté de la position américaine maintiennent l'incertitude quant à l'évolution future de ce conflit.
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CONFLIT CHYPRE - TURQUIE
- Dates et durée du conflit: débute dans les années 1950 avec des affrontements intercommunautaires entre les Chypriotes Grecs et Turcs. Depuis lors, les tensions persistent jusqu'à aujourd'hui, avec une invasion de l’île en 1974 par la Turquie.
- Lieu du conflit: l'île de Chypre
- Parties impliquées: Chypre (gouvernement de la République de Chypre), la Turquie, la République Turque de Chypre du Nord (RTCN, reconnue uniquement par la Turquie), la Grèce, et les Nations Unies.
Contexte Historique:
- Antécédents menant au conflit: Les tensions entre les communautés chypriotes grecque et turque ont émergé au 19e siècle dans le contexte de colonisation britannique de l’île. En 1950, alors que Chypre luttait pour son indépendance du Royaume-Uni, les désaccords sur la gouvernance et la représentation politique ont exacerbé ces tensions.
- Référendum pour l’unification de Chypre avec la Grèce de 1950: 95,79 % pour et 4,21% contre. La minorité turque refuse l’unification, craignant que cela n'entraîne une domination politique des Chypriotes Grecs. Les Chypriotes Grecs partagent depuis toujours la même langue, culture, traditions que la Grèce et ainsi militaient depuis longtemps pour cette unification.
- Indépendance de Chypre par le RU: Chypre devient indépendante dans la cadre de la Conférence de Zurich-Londres (1960), qui a conduit à la création de la République de Chypre et à la rédaction de la nouvelle Constitution. Cette conférence a rassemblé la Grèce, la Turquie, le RU. La Constitution, qui établissait une république bi-communautaire avec des garanties pour les droits des communautés grecque et turque de l'île, a rapidement échoué en raison des tensions intercommunautaires.
- Intervention militaire de la Turquie, 1963: la Constitution échoue rapidement en raison de désaccords politiques. La Turquie saisit l’opportunité du contexte critique pour envahir le pays, en se justifiant par l’Accord de Zurich-Londres. Cependant, elle ne fait pas que protéger la minorité turque, mais bombarde une partie de l’île.
- Cependant, l'intervention turque a plutôt contribué à intensifier les tensions et à aggraver le conflit, marquant le début d'une période de troubles et d'instabilité à Chypre.
Déroulement du conflit:
- Coup d’Etat, 15 juillet 1974: face à l’inaction du gouvernement pour unifier Chypre avec la Grèce, des éléments nationalistes chypriotes grecs, avec le soutien de la Junte militaire au pouvoir en Grèce, mènent un coup d'État visant à renverser le gouvernement chypriote, alors dirigé par le président Chypriote Grec, Makarios III. Le coup d'État a été motivé par des aspirations à l'unification de Chypre avec la Grèce, une idée soutenue par la population chypriote grecque et le gouvernement grec. Le coup d'État a exacerbé les tensions entre les Chypriotes grecs et turcs.
- Opération militaire turque, 20 juillet 1974 (“Atilla I”): elle invoquait comme prétexte l’Accord de Zurich-Londres, qui lui conférait le droit d'intervenir pour protéger les intérêts turcs à Chypre.
- Seconde opération turque (“Atilla II”), 14 août 1974: lancée par l’armée turque sur Lefke et Famagouste, par laquelle ils occupent 38% de l’île.
- Les intentions réelles de la Turquie se sont dévoilées par la suite, puisqu’elle occupe toujours militairement la partie Nord de l’île et puisqu’elle a envoyé des civils Turcs de la Turquie pour s’installer définitivement sur l’île.
Causes du Conflit:
- Facteurs politiques, sociaux: Les aspirations nationales divergentes des Chypriotes grecs et turcs, ainsi que les rivalités politiques internes, ont joué un rôle majeur dans le déclenchement et la perpétuation du conflit. Les disparités sociales et culturelles ont contribué aux tensions.
- Problèmes territoriaux, ethniques : Les revendications sur la souveraineté, les droits politiques, et la sécurité des communautés grecque et turque, ainsi que les revendications territoriales dans le contexte de la géopolitique régionale
- Autres facteurs déclencheurs: La montée du nationalisme chypriote grec et turc, les interventions externes, notamment de la Grèce et de la Turquie, et les échecs des négociations pour une réconciliation intercommunautaire.
Acteurs Principaux
- Gouvernements: La République de Chypre, dirigée par les Chypriotes grecs, et la République turque, qui soutient la RTCN.
- Groupes Rebelles: La RTCN, autoproclamée et soutenue par la Turquie, qui contrôle le tiers nord de l'île.
- Organisations Internationales impliquées: Les Nations Unies, qui ont déployé une force de maintien de la paix (UNFICYP) depuis 1964, ainsi que l'Union européenne, qui a un intérêt en tant que membre de la partie sud de l'île.
Conséquences
- Pertes humaines: Des milliers de morts et de disparus : aujourd’hui on découvre encore les corps des civils tués.
- Déplacements massifs de populations: des milliers de Chypriotes grecs réfugiés habitant dans la partie Nord ont perdu leur maisons et leurs biens pour échapper à l’occupation turque. Ces familles sont toujours dans l’attente d’un retour dans leurs foyers d’origine.
- Division de facto l’île en deux parties distinctes: la partie Nord, contrôlée par la RTCN, reconnue uniquement par la Turquie, et la partie libre (Sud), où se trouve la République de Chypre, gouvernée par les Chypriotes grecs.
- Création de la “ligne verte”: une frontière physique qui divise toujours l’île
- Création de la RTCN: mais c’est un État fantôme, illégal, reconnu seulement par la Turquie.
Réponses Internationales:
- Assistance militaire grecque : certains soldats Grecs sont venus aider aux côtés des Chypriotes Grecs, cependant cela n’a pas réussi à empêcher l’occupation.
- Sanctions économiques contre la Turquie: imposées par certains pays et organisations internationales. Cependant, ces sanctions n’ont pas été efficaces
- Mission de maintien de la paix par les Nations Unies: les NU ont joué un rôle central dans la médiation du conflit, notamment par le biais de la mission de maintien de la paix, l'UNFICYP, déployée sur l'île depuis 1964. Les pourparlers de paix ont été régulièrement organisés sous l'égide de l'ONU, bien que les résultats aient été mitigés.
- Adoption de plusieurs résolutions par le Conseil de Sécurité:
- Condamne l’invasion turque et appelle au retrait des troupes turques
- Interdiction de reconnaître la RTCN, affirmant l'unité et l'intégrité territoriale de la République de Chypre.
- Union européenne: soutient les pourparlers de paix et facilite les relations intercommunautaires. Toutefois, malgré les efforts de l’UE, la question chypriote reste un point en tension sans réponse. Par ailleurs, la question chypriote reste l’obstacle majeur pour l’adhésion de la Turquie à l’UE.
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Conflit Russo-Ukrainien
Le conflit a commencé le 20 février 2014 et s'est considérablement accentué à partir du 24 février 2022 lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Il se déroule principalement sur le territoire ukrainien et notamment dans les oblasts de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijjia.
Des tensions historiques entre l'Ukraine et la Russie : un conflit qui a débuté dès 2014
- 7 février 2010 : Viktor Ianoukovitch, candidat pro-russe, est élu président de l'Ukraine et succède au président pro-européen Viktor Iouchtchenko.
- 2013 : Ianoukovitch renonce à signer l'accord d'association entre l'Ukraine et l'UE et se rapproche de la Russie dans le cadre du projet d'Union économique eurasiatique (UEEA).
- Entre le 21 novembre 2013 et le 22 février 2014, l'« Euromaïdan », manifestations pro-européennes, voit le jour. Puis, le 22 février, le président Ianoukovitch est destitué.
- De février au 18 mars, la Russie profite de l'instabilité pour pénétrer militairement en Crimée, territoire ukrainien majoritairement peuplé de pro-russes, et l'annexe.
- Les républiques de Donetsk et Louhansk proclament leur indépendance et entrent en guerre avec le reste de l'Ukraine : c'est la guerre du Donbass.
Des causes multiples du conflit
- Cause ethnique : La présence de populations pro-russes en Ukraine, essentiellement dans les régions du Donbass, de la Crimée et des oblasts de Zaporijjia et Kherson.
- Cause politique : La volonté de devenir une puissance impériale, volonté soutenue par Vladimir Poutine qui souhaite reconstituer l'URSS. Par ailleurs, il craint le développement de la démocratie ukrainienne et le rapprochement de l'Ukraine avec l'OTAN et l'UE.
- De multiples enjeux :
- Enjeux géoéconomiques : L'Ukraine constitue un grenier à céréales (« grenier de l'Europe »), dispose de centres industriels ainsi que d'un bassin minier.
- Enjeux énergétiques : Les principaux gazoducs passent par l'Ukraine et celle-ci dispose de centrales nucléaires.
Les acteurs principaux
- Les forces armées de la Fédération de Russie et les forces armées ukrainiennes sont les actrices traditionnelles de cette guerre.
- Une société militaire privée (SMP) Wagner, considérée comme étant une branche du ministère de la Défense de la Fédération de Russie, mais avec qui Poutine niait tous liens, est également impliquée.
- Des forces extérieures participent aussi à cette guerre.
- Les forces tchétchènes de l'organisation pro-russe Kadyrovtsy combattent aux côtés de l'armée russe.
- Les forces tchétchènes du bataillon Dkikhar combattent aux côtés des forces ukrainiennes.
- La Biélorussie joue aussi un rôle en permettant à la Russie de lancer son invasion depuis son territoire notamment.
Les principaux événements
- 24 février 2022 : Invasion de l'Ukraine par la Russie.
- 04 avril 2022 : Découverte du massacre de Boutcha.
- 1er août 2022 : Début de la bataille de Bakhmout.
- 20 mai 2023 : Bakhmout est capturée par les Russes après une bataille.
- 30 septembre 2022 : Annexion de quatre oblasts par la Russie (Donetsk, Kherson, Louhansk, Zaporijjia).
- 08 octobre 2022 : 1ère attaque du pont de Crimée.
- 21 février 2022 : Reconnaissance par la Russie des républiques populaires de Donetsk et Louhansk.
Les conséquences
- Pertes humaines et déplacements de populations :
- 10.382 civils tués côté ukrainien selon le HCNUDH.
- 31.000 soldats ukrainiens et 71.000 soldats russes seraient morts selon un bilan ukrainien.
- 7,7 millions d'Ukrainiens ont été déplacés à l'intérieur du pays.
- 5,2 millions d'Ukrainiens ont fui vers d'autres pays, dont la Pologne et la Moldavie.
- Destructions matérielles :
- Selon l'ONU, au 15 février 2024, la guerre russo-ukrainienne avait occasionné 152 milliards de dollars de dommages directs aux bâtiments et infrastructures ukrainiennes.
- Conséquences en Occident :
- Renforcement des candidats à l'adhésion à l'OTAN.
- Renforcement de la solidarité européenne (par le biais de fournitures d'armes, de l'accueil des réfugiés, etc.).
- Conséquences économiques :
- Effondrement de 29% du PIB ukrainien.
- Inflation.
- Hausse du prix du gaz, de l'énergie et des matières premières.
- Conséquences sociales :
- Crise humanitaire puisque des milliers d'Ukrainiens sont privés d'électricité et de chauffage.
- Environ 40% de la population ukrainienne aurait besoin d'aide.
Les réponses internationales
- Aides à l'Ukraine :
- L'UE a soutenu l'Ukraine à hauteur de 85 milliards d'euros d'aide.
- Le 15 novembre 2022, le Conseil de l'Union européenne a lancé une campagne permettant de former 40.000 soldats ukrainiens.
- Envoi d'armes par de nombreux pays.
- Sanctions économiques contre la Russie :
- Interdiction d'exportation de certains biens/services vers la Russie et d'importation depuis la Russie.
- La Banque européenne d'investissement a été invitée à suspendre la signature de nouvelles opérations de financement dans la Fédération de Russie, etc.
- Sanctions diplomatiques contre la Russie :
- 16 mars 2022 : Le Comité des Ministres a décidé que la Russie cesserait d'être membre du Conseil de l'Europe.
- 07 avril 2022 : Vote de l'AGNU pour la suspension de la Russie du Conseil des droits de l'homme.
- 16 septembre 2022 : La Russie cesse d'être Haute Partie contractante à la Convention européenne des droits de l'homme.
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Le conflit yéménite représente l’une des pires crises humanitaires au monde. Ainsi, la légèreté du traitement médiatique à ce sujet interpelle.
Tout commence en 2004 dans le gouvernorat de Saada lorsque les chiites zaydites se rebellent contre le gouvernement sunnite de Sanaa. Les chiites, minoritaires au Yémen, qui est un pays à dominante sunnite, se sentent mis à l’écart de la vie économique et politique du pays. Pour eux, cette rébellion était un moyen d’imposer leur présence et d’exposer leur force. Bien que minoritaires, ils représentent tout de même 40% de la population yéménite. Leur leader, Hussein Badreddine al-Houthi, est tué lors d'affrontements avec les autorités. Soucieux de lui rendre hommage, les rebelles adoptent le nom “houthistes”. À ce moment, le conflit se radicalise et prend de l’ampleur. En cinq ans, les rebelles se sont étendus et sont alors présents le long de la frontière entre le Yémen et l’Arabie Saoudite, qui est un pays sunnite.
Cette présence inquiète le gouvernement saoudien qui décide de bombarder les houthistes. Dès lors, le conflit se régionalise. L’Iran, pays chiite et concurrent de l’Arabie Saoudite dans la région, condamne les actions de son voisin. Dans le même temps, il est soupçonné de soutenir les rebelles en leur fournissant des armes.
Puis, en 2011, le conflit yéménite s'accélère avec le Printemps arabe. Le Yémen fait face à d’importantes manifestations populaires lancées à l’initiative d’étudiants qui s’opposent au président de l’époque - Ali Abdallah Saleh. Les houthistes, partageant ce même désir de voir le président quitter ses fonctions, rejoignent les manifestations. Celles-ci dérivent rapidement en répressions violentes et sanglantes rendant inévitable la chute du gouvernement. En conséquence, les pays du Golfe ainsi que les États-Unis se voient contraints d’intervenir pour négocier le départ du président Saleh. Celui-ci accepte dans le cadre d’un accord de transition. La déstabilisation politique du Yémen profite aux mouvements terroristes comme Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique qui étend son influence dans la région.
Le véritable tournant du conflit yéménite se produit en 2014. Refusant un projet de fédération du Yémen, les houthistes entrent dans la capitale Sanaa et prennent rapidement d'assaut le palais présidentiel. Dès lors, le conflit ne se limite plus qu’à quelques régions mais concerne tout le Yémen. En 2015, le nouveau président yéménite, Abdrabbo Mansour Hadi, fuit en Arabie Saoudite. En conséquence, l’Arabie Saoudite, dirigeant une coalition arabe soutenue par le gouvernement étasunien, décide de bombarder le Yémen en visant les rebelles houthistes. À ce moment, l’Iran entre officiellement dans le conflit en condamnant cette “agression militaire”. Selon le chercheur au CNRS, Laurent Bonnefoy, “une grille de lecture géopolitique présente le Yémen comme le terrain d’affrontement de l’Arabie saoudite et de l’Iran pour le leadership régional et islamique”.
Le conflit persiste toujours aujourd’hui et ni l’Iran ni l’Arabie Saoudite ne souhaitent y mettre un terme. Ces deux pays en tirent des avantages. D’une part, l’Iran souhaiterait profiter du conflit pour encercler son voisin saoudien et l’affaiblir. D’autre part, l’Arabie Saoudite veut éviter cette situation et s’intéresse aussi à la position stratégique du Yémen quant au transit du pétrole. Pourtant, l’ONU presse les parties au conflit à négocier pour trouver une sortie de crise et à cesser les violences dont les civils sont les principales victimes. En 2021, le Programme des Nations unies pour le développement annonce que 377 000 personnes sont mortes depuis le début du conflit. 150 000 personnes ont été tuées dans les combats tandis que 227 000 autres sont mortes de conséquences indirectes du conflit telles que l’émergence de maladies éradiquées et la famine. D’après les Nations Unies, le Yémen risque de connaître la pire famine que l’on ait connue depuis des décennies. Aussi, des millions de Yéménites ont été déplacés et ont dû fuir leur pays. La situation humanitaire est véritablement catastrophique. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, avait d’ailleurs annoncé en 2016 que le Yémen connaissait "actuellement la pire crise humanitaire dans le monde".
Bien que les affrontements perdurent depuis vingt ans, certains éléments récents offrent une lueur d’espoir quant à une possible future résolution du conflit. Le 23 décembre 2023, l’envoyé spécial des Nations Unies pour le Yémen a annoncé l’activation d’un nouveau cessez-le-feu entre le gouvernement yéménite et les houthistes. Ces deux parties ont accepté l’ouverture d’un processus de paix pour endiguer le conflit.
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La crise d'Haïti
- Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021.
- Île d’Haïti (Caraïbes).
- Parties Impliquées :
- L’État et le gouvernement provisoire haïtien : depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse, un gouvernement provisoire a été mis en place et est dirigé par le Premier ministre non élu Ariel Henry.
- Les gangs : les gangs armés ont remplacé l’armée dans le champ sécuritaire d’Haïti. Depuis 1995, l'État haïtien a aboli l’armée et s’est tourné vers les gangs pour assurer l’ordre public. Cette dépendance a renforcé le pouvoir des gangs.
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Contexte historique- Haïti est une ancienne colonie française. Lors de son indépendance, la France a imposé une condition: le pays doit payer une forte somme, plongeant le pays dans une dette publique énorme, ensuite reprise par les États-Unis. Depuis, le pays est en proie à une instabilité économique, ce qui en fait l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine et des Caraïbes.
- Du côté politique, le pays n’est guère plus stable. Haïti a entamé sa transition démocratique dans les années 50, comme d’autres États d’Amérique latine. Le président élu en 1957, François Duvalier, s’est entouré de groupes armés pour se maintenir au pouvoir, plongeant le pays dans une dictature partiellement dirigée par les forces armées, connues sous le nom de "Tontons Macoutes", qui menaient des assassinats politiques contre les opposants de Duvalier. Son fils a conservé ces groupes armés, qui se sont renforcés lorsqu’il est arrivé au pouvoir. Après la dictature, ces groupes armés n’ont pas disparu. Ils ont maintenu des liens étroits avec le pouvoir et ont été sollicités pour aider dans des coups d'État et des assassinats politiques. Cependant, ces groupes se sont renforcés et ont gagné en influence à travers de nombreux trafics et extorsions d’argent.
- La crise actuelle trouve ses racines dans ce lien entre le pouvoir étatique et les réseaux criminels. Un événement a permis aux gangs de se renforcer davantage : le tremblement de terre de 2010. Cet incident a coûté la vie à des centaines de personnes et a détruit de nombreux bâtiments, dont des prisons, libérant des membres de gangs. Cet événement a permis aux gangs d’accroître leur nombre afin de prendre le contrôle de secteurs de la capitale, Port-au-Prince, marqués par la construction de murs et de portes en fer.
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Déroulement de la crise- Depuis 2010, l’achat d’armes est devenu de plus en plus important, la majorité provenant des États-Unis. Les gangs se financent par le racket, soit auprès des commerces, soit à travers des rançons élevées réclamées après un enlèvement. Le 7 juillet 2021, le président Jovenel Moïse, élu en février 2017, est assassiné. Un gouvernement provisoire dirigé par les ministres est mis en place. Le 5 juillet 2021, Ariel Henry est nommé Premier ministre et devient le successeur de Moïse. Cette prise de fonction est contestée, notamment par les chefs de gangs qui la jugent illégitime.
- La violence des gangs dominait toute la capitale; fin 2023, 80% de la capitale était contrôlé par les gangs et non par l’État. De plus, aucun député ou sénateur n’était en poste.
- Haïti a connu une nouvelle vague de violence depuis la première semaine de mars suite à un appel lancé le 29 février par la principale figure de la coalition des gangs sévissant à Port-au-Prince : Jimmy Chérizier. Cet acte a conduit le Premier ministre à déclarer l'état d’urgence. En réaction, dans la nuit du 2 au 3 mars, les gangs ont pris d'assaut deux prisons importantes, celle de Croix-des-Bouquets et le pénitencier national de Port-au-Prince, libérant plusieurs milliers de détenus. Près de 4 000 personnes étaient incarcérées, il n’en reste seulement 99.
- Le Premier ministre n’était pas à Haïti au moment des attaques : il était à Nairobi pour signer un accord avec le président du Kenya concernant l'envoi de policiers à Haïti dans le cadre d’une mission internationale soutenue par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le contrôle des gangs s’est étendu à l’aéroport, empêchant le Premier ministre de rentrer.
- Les derniers messages des gangs sont de plus en plus menaçants : “Si Ariel Henry ne démissionne pas, si la communauté internationale continue de le soutenir, nous allons tout droit vers une guerre civile qui conduira à un génocide”, a déclaré, le mardi 5 mars, Jimmy Chérizier.
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Conséquences- Les conséquences pour la population sont terribles. Selon l’ONU, plus de 8 400 personnes ont été victimes de la violence des gangs en 2023, ayant été tuées, blessées, ou enlevées, ce qui représente une augmentation de 122 % par rapport à 2022. Selon les Nations unies, 1 193 personnes ont été tuées depuis le début de l'année 2024 à cause de la violence des gangs.
- L’une des seules solutions est l’émigration. Une forte diaspora s’est formée, principalement aux États-Unis, en République dominicaine, au Canada, ou en France. Cependant, la République dominicaine a durci ses conditions d'accueil. Le pays a construit un mur le long de sa frontière (environ 300 km). La violence des gangs dans le sud d’Haïti, et plus particulièrement dans la capitale, Port-au-Prince, a provoqué le déplacement interne de près de 200 000 personnes en 2023, et de 15 000 autres pour la dernière semaine de février 2024.
- Dans l'ombre des frontières, des drames se déroulent chaque jour. Les Haïtiens, désespérés, tentent de franchir les barrières dominicaines, souvent au péril de leur vie. Capturés, frappés, électrocutés, ils sont expulsés dans des camions lugubres équipés de cages. Au moins 1 000 personnes sont expulsées chaque jour de l'État dominicain. Les trafiquants profitent de leur détresse, exigeant des sommes exorbitantes pour un passage incertain. Pendant ce temps, la haine grandit, nourrie par des groupes anti-Haïtiens qui terrorisent les frontières, semant la terreur et la mort. Lors d’une nuit de début mars, des groupes anti-haïtiens ont procédé à l’enlèvement de dizaines de sans-papiers haïtiens installés dans les villes frontalières, une pratique courante depuis un an. Des hommes cagoulés font le tour des maisons, frappant, menaçant, et capturant de jeunes Haïtiens. Après les avoir ligotés, ils les emmènent au quartier général de la police, où ils sont là encore brutalement frappés par les agents puis expulsés vers Haïti dans des camions équipés de cages.
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Réponses internationales- Le lundi 2 octobre 2022, l'ONU a répondu à l'appel désespéré du Premier ministre haïtien en acceptant d'envoyer une mission sous le contrôle du Kenya. Depuis 2022, les appels à l'aide d’Ariel Henry auprès de la communauté internationale résonnent, tandis que les gangs ravagent l'île en toute impunité. Cette intervention multinationale, portée par le Kenya, se profile à l'horizon 2024, marquant un espoir fragile pour une nation en détresse. En effet, aucun pays occidental traditionnel n’a souhaité s'engager aux côtés de l'ONU pour venir en aide à Haïti.
- Cependant, cette mission est mal vue par la population haïtienne qui se souvient des précédentes missions: crimes contre la population haïtienne, absence de paix durable. Le passé douloureux de la Minustah, de 2004 à 2007, résonne lui aussi: le choléra introduit par la mission a causé la mort de milliers d'Haïtiens.
- Le haut commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme, Volker Türk, a appelé au déploiement urgent d’une mission de soutien à la police nationale débordée, soulignant que « la réalité est telle que, dans le contexte actuel, il n’y a pas d’alternative pour protéger la vie des gens ».